Death Note : tome 10 – Avis +/-

– Êtes vous Dieu ??
– Oui.

Le cercle se resserre autour de Light/Kira. Near, du S.P.K., américain affirme (avec raison) que la cellule d’enquête japonaise contient en son sein Kira. Mais son affirmation a surtout pour motif de pousser les membres de la cellule à la réflexion (enfin, sauf Matsuda qui visiblement n’est pas très doué pour penser) et très vite ils trouvent le même suspect qu’autrefois le premier L. : Light Yagami serait Kira.

La seule solution pour Light consiste une fois de plus à brouiller les cartes, c’est à dire à confier à nouveau le Death Note à un autre exécutant. Ce sera Teru Mikami un jeune procureur passionné par la justice, mais également fanatique religieux envers Kira le Dieu descendu sur Terre.

La narration connaît à nouveau un changement radical. Cependant, c’est l’occasion de revoir des éléments et des personnages apparus auparavant. La chaîne de télévision Sakura TV (incarnation du show-biz hystérique) revient sur le devant de la scène, tandis que le nouveau Kira s’est trouvé un porte-parole en la personne de Kiyomi Takada… l’ancienne petite amie de Light à l’université. Curieusement il semble qu’il ne s’agisse que d’une coïncidence. Cependant le flash-back concernant Teru Mikami souligne l’influence du destin.

Ce nouveau tome [[il semble qu’il y ait une erreur à la page 12, les pensées de Light et de Matsuda ont visiblement été échangées]] poursuit la saga en présentant une nouvelle facette des passions humaines. Les motivations des possesseurs du Death Note étaient toujours extrêmes mais différentes : après le sens perverti de la justice de Light, l’amour irréfléchi de Misa, la cupidité de Kyosuke Higuchi et la soif de pouvoir de Miello, vient la puissance la plus destructrice et aveugle de l’humanité : la religion !

Fiche Technique

Scénario : Tsugumi Ohba
Dessin : Takeshi Obata
Traduction : Shinya Seto
Adaptation graphique : Eric Montésinos
Editeur : Kana
Collection : Dark
Sortie : juin 2008
Prix : 6,25 euros
Inédit, poche, sens de lecture japonais, 192 pages noir & blanc