B.R.O.T.H.E.R.S. : tome 3 – Avis +/-

– Ça, c’est pas bien. Un prof qui écrase un passant et qui s’en va.

Il est vrai que le dénommé Kai n’a pas de chances. Outre le fait qu’il vient de se faire écraser par la moto du professeur de gymnastique, il avait auparavant du subir quelques désagréments mineurs à savoir :

– se faire tabasser par le professeur pré-cité
– se faire tabasser par Kyokei
– se faire tabasser par le père de Kyokei (qui pour l’occasion a révélé ses dons de cracheur de feu).

Mais il en veut principalement à Kyokei pour une histoire vieille de trois ans (la perte d’un de ses yeux). Aussi le paternel a eu l’idée de régler le différent entre Akai et son Kyokei. Rien de tel qu’attacher les deux antagonistes à des menottes et de les faire combattre dans un ring (délimité par des cordes enflammées). Le combat commence, mais curieusement les deux combattants s’affaiblissent. Aussi l’organisateur du combat précise :

– Oups, j’ai oublié de vous signaler. Puisque le ring brûle, il y a de moins en moins d’oxygène à l’intérieur. Terminez vite ce combat ou vous risquez de mourir vraiment.

C’est avec ce troisième tome que ce termine la série B.R.O.T.H.E.R.S. où Kai comme lecteur aura appris trois choses.

1 : certains professeurs sont vraiment bizarres
2 : certains parents sont vraiment très bizarres
3 : certains mangakas sont vraiment très bizarres

On retrouve le talent graphique de Sho U Tajima découvert dans MPD-Psycho Le détective schizophrène (Pika). Mais ce manga précédent bénéficiait de la présence du scénariste Eiji Ôtsuka (Japan, Kurosagi Livraison de cadavres, Léviathan).

La lecture du manga B.R.O.T.H.E.R.S. nous révèle trois choses :
1 : Sho U Tajima a besoin d’un scénariste
2 : Sho U Tajima a besoin d’un scénariste
3 : Sho U tajima a besoin d’un scénariste

Fiche Technique

Traduction : Sakoto Fujimoto, Thomas Lameth
Lettrage : Bakarayo !
Editeur : Glenat
Collection : Seinen
Sortie : avril 2008
Prix : 6,50 euros
Inédit, poche, sens de lecture japonais, 192 pages dont 4 pages couleurs.