Mort… ou presque – Avis +

Présentation de l’éditeur

La nuit où Brian Bishop a tué sa femme, il se trouvait également à 60 miles de là, profondément endormi, après un dîner arrosé avec son conseiller financier.

C’est du moins ce qui ressort de l’enquête menée par le commissaire Roy Grace sur le pervers assassinat d’une jeune et jolie mondaine de Brighton, Katie Bishop.

Bishop a-t-il réussi l’impossible grâce à un improbable don d’ubiquité ? Quelqu’un aurait-il subtilisé son identité ? Est-il un menteur hors pair ?

Au fur et à mesure qu’il progresse dans son enquête sur les mœurs en apparence si respectables des Bishop, les choses prennent une tournure bien différente de ce que Grace pouvait imaginer…

Avis d’Enora

Dans Mort… ou presque, nous retrouvons avec joie le commissaire Roy Grace dans une enquête complexe qui fait ressurgir ses vieilles angoisses. Depuis neuf ans que son épouse a disparu sans un mot, le jour de son trentième anniversaire, chaque assassinat de femme réactive ses cauchemars. Qu’est-elle devenue ? A-t-elle été la victime d’un psychopathe ? Ou ne le supportait-elle plus, lui et surtout son travail comme nombre de femmes de ses collègues ?

Mais il va devoir mettre de coté ses problèmes personnels, pour résoudre l’énigme particulièrement difficile à laquelle la brigade est confrontée : trois meurtres, un suspect et pas de preuves ! Qui est vraiment Brian Bishop ? Un mari éploré pris dans un complot ou un manipulateur particulièrement roué ? Tout l’accuse, il est un mari trompé, il a des goûts sexuels un peu bizarres et l’assurance-vie qu’il a prise récemment sur la tête de sa femme l’aiderait à éponger ses dettes ! Seulement voilà… son alibi est en béton !

Avec ce troisième opus des aventures de Roy Grace, nous nous attachons de plus en plus aux personnages récurrents qui se dévoilent au fur et à mesure des romans. Tout doucement le commissaire nous livre ses clés, sa relation avec son père mort d’un cancer, son amour pour Sandy et cette tendresse tout au fond de lui « Les grands yeux bleus de la jeune femme, ronds, fascinants, incroyables, plongèrent son âme, y trouvèrent son cœur et il ressentit comme une tendresse intérieure ».

Un petit coup de griffes au passage, sur la justice : « Les jurés qui sont le plus souvent complètement dépassés par les événements, se font menés en bateau, balader, séduire, berner. Beaucoup arrivent avec des préjugés ou sont tout bonnement stupides. Certains juges ont depuis longtemps dépassé leur date de péremption, d’autres semblent débarquer d’une autre planète »

Avec un style efficace, Peter James piège son lecteur dès les premières pages et l’entraîne dans une intrigue certes classique mais dont il sait jouer avec brio. Multipliant les fausses pistes et les rebondissements, il réussit à nous maintenir en haleine jusqu’à la dernière page. Un sans faute pour Peter James qui a reçu le prix Polar International 2006 du Salon de Cognac et le prix Cœur Noir 2007 pour Comme une tombe, son premier ouvrage mettant en scène le commissaire Roy Grace !

Fiche technique

Format : broché
Pages : 544
Editeur : Panama
Parution : 6 mars 2008
Prix : 22 €