Je suis morte (comprendre) : tome 2 – +/-

C’était tellement facile et drôle de choquer les immortels.

Ester est à peine sortie de l’adolescence. Mais elle sait que tôt ou tard elle disparaîtra comme autrefois ses ancêtres. Dans ce lointain futur la population échappe aux ravages du temps excepté quelques anomalies dont Ester. Ces créatures étranges – appelées mortels par ceux qui ne sont plus leurs semblables – sont considérées avec curiosité et une certaine crainte.
De son côté Ester évolue au sein d’une petite communauté dont le seul point commun de ses membres sera d’être un jour séparés par la mort.

La vie continue entre les plaisirs artificiels et les activités dangereuses (cf. la bande des marginaux dans les premiers tomes de H.K.). Flirter avec l’autodestruction peut rapprocher de la mort, surtout quand aucun avenir n’est possible dans cette société. Et la mort arrive. Mais la société des Eternels garde toujours un oeil sur ces reliquats de son passé.

Cette série allégorique (curieusement placée dans la collection Loge Noire) se place dans un contexte de discrète science-fiction. Les véhicules ont un léger côté hi-tech. Les caméras de surveillance et les téléphones portables ne différent pas de ceux de notre époque. Les vols interplanétaires ont lieu mais l’émigration (hautement nécessaire vu la surpopulation) repose sur la longévité des passagers.

Ainsi le monde décrit ne diffère guère du notre. De ce fait, l’un des protagoniste constate que l’immortalité n’a pas apporté l’intelligence. Oui, ce monde ne diffère guère du notre.

Fiche Technique

Scénario : Jean-David Morvan
Dessin & Couleurs : Nicolas Nemiri
Éditeur : Glénat
Collection : La loge noire
Sortie : février 2008
Prix : 12 euros
Inédit, grand format, 48 pages couleurs