Résumé
Draco, le duc d’Atherstone, est un aristocrate cynique et blasé par la vie qu’il mène. Pour échapper aux prétendantes qui souhaitent l’acculer aux mariages, il rend visite à son meilleur ami à Alger. Il découvre avec stupéfaction et horreur une vente aux escalves et sauve une jeune anglaise, Sélina Gretton, victime de la traite des Blanches. A son contact, il va réapprendre les joies simples de la vie et trouver l’amour.
Avis de Francesca
Une fois n’est pas coutume, le narrateur de cette histoire est le héros du récit. Le fait est si original et incongru dans un roman de Barbara Cartland qu’il mérite d’être relevé et souligné. Pourtant, c’est là le seul point qui diffère des autres ouvrages de cet auteur aussi prolifique que célèbre.
Draco est un homme qui a tout ce qu’il souhaite du point de vue matériel. Considéré comme le plus beau parti du royaume tant par son titre, sa fortune inépuisable que par son physique avantageux, il entretient une liaison avec lady Millie Wealdon depuis quelques mois, mais l’insistance de cette dernière à le pousser à l’épouser l’incite à s’échapper. Il se rend compte de la futilité de sa vie et doute sérieusement de rencontrer le vrai amour, la femme qui l’aimera pour lui seul. Le lecteur connaît donc tout de ses pensées, ses émotions et de la lente évolution des sentiments qu’il éprouve pour sa protégée.
Concernant l’héroïne, elle correspond exactement aux critères traditionnels de l’auteur, à savoir une jeune fille désargentée, crédule et pure, mais dotée cependant d’une intelligence suffisante pour se sortir de nombreux problèmes qui semblent s’accumuler autour d’elle. Le contraste entre la naïveté du personnage féminin et l’expérience du héros qui croyait avoir tout vu mais qui s’éprend de l’innocence constitue la trame essentielle de la plupart des romans de Barbara Cartland.
Reste à savoir si le lecteur ne va pas finir par trouver cela trop répétitif… C’est un livre aussitôt lu, aussitôt oublié, du moins pour ceux qui ne sont pas fans de cet auteur.
Fiche technique
– Format : poche
– Pages : 248
– Editeur : J’ai Lu
– Sortie : 2 avril 2007
– Prix : 5€