Ce serait un si beau mariage – Avis +/-

Résumé

Après la mort de son père et la vente de leur demeure hypothéquée, Eugénia Dovedale et sa mère habitent chez sa grand-tante où elles vivent de la charité de cette dernière. Le retour de Brandon, le marquis de Buckbury et ancien voisin d’Eugénia, redonne espoir à Mme Dovedale qui se met en tête de marier Eugénia, forte d’une parole sans conséquence prononcée 10 ans auparavant. Mais du haut de ses 16 ans, Eugénia ne rêve que du bel artiste russe Gregor Brodovsky.

Avis de Trinity

Comme d’habitude, Barbara Cartland nous ressort les mêmes stéréotypes dans ces histoires, le renouvellement de son style n’ayant pas lieu d’être puisqu’elle reste l’auteur la plus lue au monde à ce jour.

Eugénia avait toutes les chances d’être une héroïne plaisante au début du livre, dotée de certaines qualités qui rendent un personnage intéressant. Charmante, elle est également vive, intelligente et d’une grande lucidité quant à sa condition de parente pauvre. Dès lors, on pouvait croire qu’elle allait puiser dans ses ressources pour se sortir de cette situation qui lui déplait tant. Hélas, son très jeune âge la rattrape, et comme une vraie adolescente, tombe en pâmoison devant un peintre qu’elle juge romantique et exalté. Comme je suis un minimum exigeante et que j’attends désormais davantage que les premiers émois d’une jeune fille naïve et innocente, j’ai suivi avec regret le comportement puéril de cette héroïne dont on comprend très vite qu’elle se fourvoie complètement à cause de son imagination.

La seule nouveauté, pourrais-je dire, qu’apporte cette histoire par rapport aux autres du même auteur, réside dans le fait que l’épilogue ne se conclut pas par un mariage, celui-ci étant contracté auparavant. Cependant, la déclaration d’amour simpliste ainsi que l’absence totale de rapports sexuels continuent à être de mise, rassurant ainsi les fans de la dame en rose.

Fiche technique

– Format : poche
– Pages : 154
– Editeur : J’ai Lu
– Sortie : 25 mai 2007
– Prix : 4,10€