Les fleurs du mal

Diane de Selliers éditeur crée « la petite collection » et offre ainsi au lecteur des ouvrages déjà parus au sein de la collection des « grands textes de la littérature illustrés par les plus grands peintres », pour 50 euros.

La collection proposera des ouvrages dans un format plus petit [[19,2 x 25,8 cm]] habillés d’une couverture souple et d’une jaquette à rabats. La mise en page de l’ouvrage a été entièrement retravaillée afin de recréer un équilibre harmonieux entre textes, légendes et images et une parfaite lisibilité.

Cette nouvelle collection permet de diffuser auprès d’un plus grand nombre de lecteurs les ouvrages, pour la plupart épuisés en grand format, et étendre ainsi leur diffusion auprès d’un public varié parmi lesquels étudiants, enseignants, amateurs d’art, etc.

Le premier ouvrage proposé : Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire illustrées par la peinture symboliste et décadente. Le recueil est publié à l’occasion du 150e anniversaire de la première édition de l’œuvre qui sera célébré en juin 2007.

L’ouvrage comporte l’intégralité du recueil des Fleurs du Mal [[édition de 1861]] augmenté des Épaves 1866 et de l’édition posthume [[1868]] soit 164 poèmes. 185 reproductions de peintures pleine page de 86 artistes essentiellement de la seconde moitié du XIXe siècle accompagnent l’œuvre de Baudelaire, parmi lesquels Félicien Rops, Léon Spilliaert, James Ensor, Jean Delville, Alfred Kubin, Edvard Munch, Odilon Redon et Gustave Moreau, Carlos Schwabe, Max Klinger, etc.

La petite collection offre également deux œuvres inédites, absentes de la première édition : Les Tournesols réalisés en 1914 par le peintre autrichien Egon Schiele, chef-d’œuvre redécouvert il y a quelques mois après soixante ans de disparition. L’œuvre est présentée juste après La Reine de la Nuit, tableau de Robert Dunkarton, préfigurateur du symbolisme, réalisé en 1800, représentant un tournesol majestueux dans un paysage nocturne. La juxtaposition de ces deux œuvres révèle ainsi avec plus d’un siècle d’écart l’univers profondément symboliste que l’on retrouve tout au long du XIXe siècle.

L’édition reproduit enfin de façon inédite le tableau d’Armand Rassenfosse représentant Baudelaire et sa muse, allégorie de l’inspiration du poète, qui après une récente restauration, dévoile le corps de Jeanne Duval, recouvert d’un voile pudique par les anciens propriétaires du tableau.