Massacre à la tronçonneuse : le commencement – Avis –

Synopsis

1969, en pleine guerre du Vietnam. Dean a été tiré au sort pour partir se battre et son frère aîné, tout juste rentré du front, est prêt à y retourner pour le protéger. Avant l’échéance fatidique, les deux frères et leurs petites amies, Bailey et Chrissie, se retrouvent en virée au Texas, décidés à prendre du bon temps. Lorsqu’un motard les agresse, leur vie bascule. Pris en chasse, ils tentent de s’enfuir, mais la course finit en accident. Chrissie est éjectée du véhicule. De loin, elle assiste à la tentative de vol du motard sur les siens et à l’arrivée salvatrice du shérif Hoyt. Pourtant, elle ne tarde pas à découvrir que derrière ce sauveur se cache un bourreau. Celui qui était censé venir en aide à ses amis va les conduire droit en enfer. Les autres membres de la terrifiante famille Hewitt n’habitent pas loin. Face à l’horreur, Chrissie est le dernier espoir de ceux qu’elle aime.

Avis de Cécilia

Une histoire concernant la manière dont on devient un tueur en série ? Pourquoi pas ! Surtout quand le serial killer en question a effrayé toute une génération de spectateurs et que le film est devenu la référence suprême d’un genre cinématographique. Même si on peut déplorer un manque cruel d’idées originales [[Sortir un personnage des cartons suite au succès d’un remake réalisé en 2003 par exemple]] et d’une mode revenue sur le devant de la scène depuis le succès de Scream en 1996 [[Également présenté au festival de Gerardmer]], le concept de départ n’est pas pour déplaire.

C’est pourquoi on va voir le film ignorant cette petite voix qui nous conseille vivement de fuir face au risque de regarder une nouvelle daube sanglante. Et, on a eu tort ! On aurait dû l’écouter, cette petite voix. Parce qu’elle avait raison. Massacre à la tronçonneuse : le commencement est saignant [[ça tronçonne dans tous les coins sans distinction]]. Et, rien ! Pas une once de trame ! Enfin si ! La basique du genre : les malheureux héros isolés dans un lieu inconnu n’ont aucun espoir de s’en sortir !

Les acteurs jouent avec un tel vide intersidéral qu’ils nous offrent une vision précise de l’infini universel et du néant interplanétaire. La réalisation reste très simple : les grands espaces texans imposent l’isolement – l’un des moteurs de la peur -, l’obscurité relative affaiblit notre vue et amplifie notre ouïe. La manière dont la pression monte [[Le calme avant la tempête]] a déjà été exploitée à des dizaines de reprises. La surprise du gore pour le gore étant dépassée depuis fort longtemps [[Il suffit de revoir un ou deux films des studios La Hammer datent des années 1970 pour s’en convaincre]], il ne nous restait que l’espoir d’une histoire parfaitement construite, d’un jeu exemplaire et d’une réalisation irréprochable. Or, c’est loin d’être le cas.

Fiche Technique

Ce film fait partie de la saga Massacre à la tronçonneuse

Genre : horreur

Avec Jordana Brewster, Taylor, Handley, Diora Baird, Matt Bomer, Lee Tergesen, Cyia Batten et R. Lee Ermey

Durée : 92 minutes

Année de production : 2006

Titre original : The Texas Chainsaw Massacre: The Beginning

Date de sortie : 7 février 2007

Budget : 16 millions de $