Ciné émotion – Ne quittez pas !

Sorti dans la confidentialité en plein mois d’août 2004, je l’ai découvert par pur hasard. Bien que les deux thèmes évoqués soient classiques, le deuil et le devoir de mémoire, ils sont ici traités de façon totalement anachronique pour une œuvre française, à la manière d’un Woody Allen, où le héros, le surprenant et impétueux Serge Castellitto, (qu’on regrette de voir si peu sur les écrans) traverse le film en tentant désespérément de communiquer avec son père décédé, par l’intermédiaire d’un téléphone.

Les allégories sont plus ou moins grossières ou subtiles, les facéties et les scènes dramatiques s’enchaînent pour former une fable tragicomique mi-italienne, mi-new-yorkaise, et mi-française (oui, pas très logique !). A noter le petit rôle marquant de Tcheky Karyo et la voix si reconnaissable d’un attendrissant Michel Serrault qui évite de cabotiner.

Étonnant, même agaçant mais nécessaire !