TCM – Barry Lyndon

Stanley Kubrick trouvait que les scènes dont on se souvient sont le plus souvent des images ou de la musique, d’où sa décision de tenter de réaliser un film remarquable de perfection formelle.

Réussite totale.

La magnificience des décors (inspirés des tableaux de Georges de la Tour et de l’école flamande), des costumes, et de la lumière, ainsi que la voix glaciale du récit raconté à la troisième personne, s’opposent aux sentiments exacerbés d’un Ryan O’Neal avide de réussite sociale. Allégorie sur la grandeur et la chute d’un hobereau, broyé par une société aux règles strictes, implacables et immuables.

Grandiose !