Théo (Clive Owen), agent gouvernemental à Londres, et Julian (Julianne Moore) se sont aimés dans une communauté contestataire et ont eu un enfant. Ils se retrouvent 20 ans plus tard dans une autre communauté rurale au milieu des vaches. Elle lui présente une jeune africaine, Kee (Claire-Hope Ashitey) qui, à la grande surprise de Théo, est enceinte ! Pourtant, depuis 20 ans, plus aucune femme n’a pu porter un bébé. La population est atteinte par une mystérieuse stérilité et l’humanité est menacée d’extinction. Julian demande à Théo d’emmener la jeune femme et son futur bébé dans un endroit sûr. Mais ils se font attaquer par un commando.
Avis de Luc
Londres, dans un futur proche, est dévastée par une guerre civile dans laquelle toute procréation est stoppée. La fin de Les fils de l’hommeest d’une force incroyable. La révolte dans le ghetto où ont trouvé refuge nos deux héros ressemble à celui de Varsovie (filmée par Polanski dans Le pianiste), à
Le réalisateur n’est autre d’Alfonso Cuaron. Il y a deux ans, il a signé Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban, donnant à la saga (trop) familiale une coloration plus sombre. Il va ici encore plus loin dans la noirceur.
Le rôle principal est tenu par le très sexy Clive Owen (découvert dans Sin City de Robert Rodriguez, l’an dernier). Il est entouré par d’autres acteurs remarquables : Julianne Moore (magnifique comme toujours ), Michael Kaine (en vieux hippie hilarant), Peter Mullan (My name is Joe), etc.
Les fils de l’homme est, avec l’étrange A scanner darkly, le film le plus dérangeant et fort de cette rentrée cinématographique.
J’en suis encore tout étourdi.
Fiche Technique
Date de sortie : 18 octobre 2006
Avec Clive Owen, Julianne Moore, Charlie Hunnam
Genre : thriller
Durée : 110 minutes
Année de production : 2005
Titre original : Children of Men