Soixante-deux : 62 pages de planches au rythme «à fond la caisse» ! Le magicien Itoh Kata appelle nos 2 héros … [[aïeuh ! Spip vient de me mordre !]] Je disais donc : nos 3 héros sont mandés à la rescousse afin de sauver deux jumeaux aux facultés quelques peu étranges des griffes d’un clan Yakuza.
Courses poursuites et combats d’art martiaux ne cessent que pour laisser le temps à Fantasio de dévaliser les boutiques de matériel high-tech dernier cri.
Le Japon autant ancien que moderne est décrit de charmante manière [[Avec même des allusions au fait qu’il est facile de se perdre à Tokyo, vu que les immeubles n’ont pas de numéro, je me demande comment font les facteurs?]]. Le dessinateur arrive à plaisamment faire cohabiter les BD franco-belge et manga, pour le plaisir de nos yeux [[Only]]. Munuera nous dessine même deux vignettes consécutives avec les avants plans et arrières plans successivement nets et flous, comme au cinéma lors d’un changement de mise au point de la caméra. Cette BD mériterait un format au moins deux fois plus grand !
Evidemment, comme dans chaque aventure de Spirou et Fantasio, les méchants sont méchants et les gentils sont gentils [[Sans blague ! Des vérités comme celle-là, j’en ai plein mes fonds de tiroir !]]. Dès le premier coup d’oeil il est impossible de se tromper. C’est manichéen mais il suffit de se laisser prendre au jeu et l’affaire est très plaisante.
Fiche technique
tome 49 : Spirou et Fantasio à Tokyo
Scénario de Morvan
Dessin de Munuera
Couleur de Lerolle
Assistant au dessin : Colombo
Lettrage : Glogo
Aux éditions Dupuis.