Poséidon – Avis +

Synopsis

Le Poséidon est un luxueux navire de croisière. Il vogue en Atlantique Nord. Lors de la nuit de la Saint-Sylvestre, une vague monstrueuse le renverse. Catastrophes multiples et diverses en perspective pour le capitaine Bradford, son équipe et ses passagers.

Avis de Valérie

Ce film catastrophe a tout d’un bon film d’action. Ce n’est pas si souvent que l’on vous offre une bonne mise en scène, des acteurs bien mis en valeur et des effets spéciaux de bonne qualité. On sait dès le départ que peu en réchaperont, c’est le but du genre. Mais ce que l’on ne savait pas c’est qu’il n’y aurait aucun temps mort. Les quinze premières minutes du film plante le décor (somptueux), les personnages et très rapidement arrive l’action.

Les bons sentiments sont contre-balancés par l’instinct de survie et c’est ainsi plus crédible et tout aussi terrifiant.

On remarque particulièrement les prestations des comédiennes (Emmy Rossum, Jacinda Barett, Mia Maestro). Bien que toutes les trois soient brunes,leur jeu et leur personnage sont très différents et chacune peut tirer son épingle du jeu. Kurt Russel, Josh Lucas, Freddy Rodriguez et Richard Dreyfuss sont parfaits. A noter la prestation honorable de la chanteuse du groupe Black Eyed Peas, Stacy Ferguson.

Enfin un bon film bien casé dans l’heure et demie qui lui est impartie, qui nous fait vibrer, frémir (juste ce qu’il faut), nous séduit et nous emmène avec lui sur les vagues de l’aventure !

Avis de Cécilia

Contrairement à ce que qui suit vous fera croire, Poséidon m’a beaucoup plus. Sans raison logique, intellectuelle ou même apparente. Car Poséidon est un film rempli d’eau, certes, mais aussi de défauts.

Inédit ?

Le scénario est loin d’être inédit : c’est une nouvelle version de L’Aventure du Poséidon, un classique du film d’aventure réalisé en 1972 par Ronald Neame avec Gene Hackman et Ernest Borgnine. Le scénario est adapté du roman de Paul Callico. De plus, depuis que le cinéma est cinéma, les maisons de production offrent régulièrement des films catastrophe du même genre.

Titanic contre Poséidon

La photographie globale et certaines scènes sont similaires au Titanic de James Cameron : la couleur du ciel, la ressemblance de l’intérieur du bateau, le clignotement des lumières et la chute des passagers lors du naufrage.

Poséidon : un stéréotype du genre

Qui a peur de l’eau ? Presque tout le monde pour peu qu’elle soit noire, profonde et infestée de monstres et autres revenants. La peur humaine des profondeurs et des monstres qui les peuplent remonte à l’Antiquité. Autrefois, on jetait de jeunes vierges dans l’océan pour calmer la colère des dieux hideux et colériques sensés l’habiter. Dont Poséidon. Plus récemment, des légendes se sont développées comme celle du monstre du Loch Ness en Écosse. Elles ont fourni au cinéma et à la télévision un nouveau moyen de plonger dans notre inconscient collectif. Les films de monstres marins n’ont pas tardé à se standardiser avec des longs-métrages comme Les Dents de la Mer, La créature du Lagon Noire ou, plus récemment, Dark Water – En Eaux Profondes.

Le public connaît peu ou déteste la première victime. Il ne faut surtout pas que ses cris de terreur soient dès le début affaiblis par un sentimentalisme bon marché. Les suivantes, en moyenne trois par heure, doivent devenir progressivement plus sympathiques. Quand la dernière meurt, c’est le drame alors que le décès prématuré de la première passe inaperçu ou presque.

Fiche technique

Genre : aventure, action

Date de sortie : 14 juin 2006

Avec Josh Lucas, Kurt Russell, Jacinda Barett, Richard Dreyfuss, Emmy Rossum et Mike Vogel

Durée : 98 minutes

Titre original : Poseidon

Budget : 140 000 000 $