Synopsis
Lili a 36 ans. Elle est photographe municipale à Cherbourg. Murée dans une volonté d’être éternellement jeune, elle part pour l’Afrique suite à une opportunité professionnelle.
Avis de Cécilia
Lili et le baobab est l’exemple parfait de ce que je dis et répète depuis que je suis capable d’exprimer un avis cinématographique : un excellent film peut ne pas être apprécié. Le long métrage appartient à la catégorie « Je n’aime pas » malgré le fait qu’il soit mémorable.
La réalisation et les images sont magnifiques et permettent de découvrir le continent africain – ou du moins l’un ses villages – de manière très inhabituelle. De plus, Chantal Richard n’a pas sous-titré ce qui se dit en pulaar. En fait, elle suit son idée jusqu’au bout- action très honorable cela dit – car son film reflète le seul point de vue de Lili. Comme elle ne comprend pas cette langue, il n’y a aucune raison que le spectateur la comprenne.
Romane Bohringer – que je n’aime pas beaucoup – est formidable de sincérité dans ce rôle.
Pourtant, j’ai trouvé le film indécent car il dévoile l’intimité entre l’héroïne – et, à travers elle, la réalisatrice – et les gens qu’elle rencontre. Or, je trouve à la limite de la décence de dévoiler ce partage.
Fiche Technique
Genre : drame
Réalisation : Chantal Richard
Avec Romane Bohringer, Aminata Zaaria, Saïdou Abatcha, François Delaive et Mamadou Ly.
Durée : 90 minutes