Editeur : Dupuis
de Didier Alcante, Sébastien Tessier (tome 7) et Didier Pagot (tome 8)
Série terminée en 8 tomes
Le concept de la série Pandora Box est pour le moins original. Le principe est d’écrire sept tomes avec sept dessinateurs différents tout autour des 7 péchés capitaux. Et le huitième tome alors ? Et bien il s’agit d’une note d’espoir liée au mythe de Pandore qui, pour rappel, bien trop curieuse ouvrit une boîte contenant tous les maux possibles qui s’empressèrent de s’échapper de leur prison pour aller envahir la Terre. Heureusement Pandore eut juste le temps de fermer la boîte dans laquelle demeurait encore l’espérance, sujet de ce huitième tome.
La série des catastrophes finit donc par le tome 7 qui parle de la colère. Cette colère propre à l’humanité qui porte en elle les germes de sa propre destruction. Le scénario est sans compromis, efficace et juste dans le ton et les sentiments. Sur fond de manipulations génétiques de virus et d’androïdes rebelles, Alcante nous balade et montre les décisions absurdes que sont amenés à prendre les dirigeants des grandes puissances.
A la fin du récit, on en vient presque à remercier l’auteur de nous accorder une suite plus encline à nous réconforter.
Cette suite, le huitième et dernier opus, permet de retrouver le dessinateur du premier volume afin de boucler le récit qui a ouvert la saga. On y retrouve un homme en quête d’identité poursuivi par un journaliste sans scrupule et avide de scoops. Il faudra, là encore, une catastrophe pour révéler l’humanité en chacun d’eux comme si l’homme ne pouvait se découvrir que lorsqu’il est en bout de course.
On ne peut que féliciter Alcante pour ses scénarios crédibles et fins. A cela s’ajoute qu’il a su s’associer à des dessinateurs tout aussi efficaces et qui ont mis superbement en images ses histoires.
Un grand bravo pour cette série haletante.
Le site officiel Pandora Box.