Trois albums parus :
– tome 1 : Uma
– tome 2 : Mira
– tome 3 : Le diamant d’Abraham
– à paraitre : tome 4, le puit des ténèbres [[actuellement en prépublication dans BoDoï]]
Quand la série «Les éternels» est parue en 2003 – ou 2002 ? zut, j’ai un doute – elle a fait un joli boum ! Et ce n’est pas seulement dû à la mini-mini-jupe de l’héroïne en dessin de couverture.
Nous sommes dans le milieux des grands diamantaires et nous découvrons l’existence d’un corps d’agents surentraînés qui assurent leur sécurité : Les Éternels. J’ai beau avoir des diamants plein mes coffres en Suisse, je ne savais pas que les Éternels existaient.
Les deux premiers chapitres posent classiquement les personnages principaux, l’héroïne Uma, sa soeur Mira ainsi que Mehdi, le pôte kabile d’Uma et le patron des éternels De Boers. Par contre, le pataquès-embrouillamini qui les entourent est beaucoup moins classique qu’à l’accoutumé, et toute l’intuition du policier Mehdi n’est pas de trop pour dépatouiller l’écheveau. Du bon polar.
Le scénario est signé qui ? “Je vous le donne émile” : Yann bien sûr, encore lui. [[voir les articles précédents]][[ça ne vous agace pas ces renvois commerciaux qui apparaissent quelques fois dans les albums ? Moi si !]] Quand je pense qu’un certain dessinateur n’a pas su se trouver un collaborateur pour scénariser un héros Gaulois … mais je digresse.
Le dessin est signé Meynet, il a dessiné aussi «Tatiana K», sur un scénario de François Corteggiani et «Double M» scénarisé par Pascal Roman. Je le connaissais de par la presse régionale où paraissaient des strips comiques de «Fanfoué des Pnottas», vieillard montagnard savoyard en pleine possession de ses moyens et toujours désireux de le démontrer aux belles touristes visitant ses alpages. Le seul défaut que je lui reprocherais (à Félix Meynet, pas à Fanfoué) est de toujours dessiner pratiquement le même visage à ses personnages féminins. Pas que le visage d’ailleurs, mais chut, quelques fois mon épouse préférée me lit. Vous jugerez par vous même, c’est par là !
Mais attention, si elles sont belles, elles sont dangereuses, entrainement intensif parmi les commandos israëliens et autre Mossad, maniement d’armes en tout genre et j’en passe ! Les couleurs sont assez vives dans des cases plutôt de petites tailles [[exactement l’opposé du dessin de Guarnido dans Blacksad]], déformation venue des strips de quotidiens en trois ou quatres cases, peut-être. Cela fait une lecture un peu rapide, mais les récits sont prenants et les albums sont beaux.
Pour les néophites, comme moi, il y a dans le premier album, deux planches de schémas expliquant sommairement les différents défauts des pierres. Parce qu’un diamant peut avoir des défauts ! Si si, un gars en or comme moi n’en a pas, mais un diamant oui… C’est ballot que les smileys ne passent pas à la rédaction, on va se méprendre et ça va faire jaser !