Comme la boisson…

Avec des bulles comme la boisson mais en thriller et beaucoup plus noir. David Solomon, alias Soda.

Son père est policier dans le Colorado. Devenant policier à son tour à New-York, mais il n’a jamais osé l’avouer à sa mère et lui fait croire qu’il est pasteur. Le problème survient quand son père se fait tuer en service (mystère résolu dans le numéro 9 « Et délivre nous du mal »), sa mère rapplique à New York pour habiter avec son fils. Croyez-vous que ça coince ? Même pas, il quitte l’appartement familial le matin habillé en pasteur et se change pendant la descente en ascenseur pour se rendre au taf en civil comme vous et moi ; et, le soir, rebelote dans l’autre sens.

Le scénario est écrit par Philippe Tome (celui de Spirou), les deux premiers albums ont été dessinés par Luc Warnant, depuis 1991 c’est Bruno Gazzotti qui est au pinceau.

Aucun album de la série n’est à jeter. Il y en a douze. Le dernier date de juin 2005, le onzième de décembre 2001. Trois ans et demi d’attente, mais la qualité est là. D’autres pourraient en prendre de la graine (suivez mon regard vers un certain héros gaulois). C’est noir, imprévisible, violent : l’aventure policière telle qu’on l’aime (enfin, moi !) Tordu comme une intrigue à la Maigret avec le rythme et les casses de voitures d’un policier américain. En plus il a une collègue-copine toute mignonne, même qu’elle s’appelle Lynda Tchaïkowsky et que c’est assez cocasse (noisette*) pour une noire de Brooklyn.

* des comme ça, j’en ai plein mon disque dur, je vous fais un zip ?