Pollux – Le manège enchanté

Pourquoi aller voir le film Pollux – Le manège enchanté qui sort le 2 février sur grand écran ? Vous êtes un adulescent et la nostalgie d’un spectacle un peu plus original qu’un dinosaure en mousse vous manque ? Vous êtes un parent responsable et n’avez pas oublié le plaisir que la version originale vous a apportée ? Vous ne connaissez pas Pollux et êtes curieux ?

A priori seul la dernière proposition trouverait preneurs car malgré une qualité graphique évidente (Vive la France ! Jean Duval a passé 15 ans chez Disney et avec l’aide du studio Action Synthèse de Marseille a réussi un vrai travail de Titan), un choix d’acteurs de doublage homogène remplaçant les voix de notre enfance (excepté Elie Seimoun qui continue de s’autoparodier…), le film perd de son intérêt par la longueur du métrage (le scénario est sans grand suspens et le faire durer 85 minutes tient de l’acharnement) mais aussi parce que, il ne reste plus rien de l’émotion des marionnettes imparfaites, certes, mais pourtant si attachantes.

L’histoire débute comme un jour normal au Bois Joli, mais la gourmandise de Pollux entraîne une catastrophe dont il était loin de mesurer l’importance. Il a libéré un méchant magicien, Zabadie, qui était prisonnier du manège enchanté et pour tout remerciement, le traître a plongé dans un cube de glace certains de ses amis. Affranchi, le méchant sorcier a trois jours pour se libérer définitivement de l’emprise de Zébulon et ses amis. Bien sur, Pollux ne le laissera pas faire et à l’aide de ses comparses, il débute une quête ou le premier arrivé gagnera.

A noter un nouveau venu, le petit soldat Sam à qui Gérard Jugnot prête la voix avec sa tendre humanité qui en fait un personnage bienvenu.

C’est définitivement un film pour enfants à qui nous reconnaissons une très grande maîtrise graphique, une bonne qualité d’interprétation mais qui ne satisfera pas les nostalgiques.

Touchez pas à Colargol !