1991 – Avis +

Editeur : Pocket

roman de Franck Thilliez

Présentation de l’éditeur

La première enquête de Franck Sharko !

Décembre 1991. Sur une photo : une femme couchée dans un lit, les mains attachées aux montants, la tête enfoncée dans un sac en papier marron. Au dos : une adresse écrite à la machine.

Quand le jeune inspecteur Franck Sharko, frais émoulu de l’école et novice au prestigieux 36, quai des Orfèvres, débarque sur les lieux, il découvre une scène de crime aussi insoutenable qu’incompréhensible.

Face à un mystère qui ne fera que s’épaissir au fil de l’enquête, Sharko sait que ses premières années d’expérience ne lui serviront à rien. Ici et maintenant, il doit tout réapprendre

Avis de Thérèse

Franck Thilliez explique que l’écriture de ce roman pendant le premier confinement, en 2020, lui a permis de s’évader dans le passé. Pour le lecteur, nul besoin de circonstances exceptionnelles pour apprécier cette plongée dans un passé pas si lointain mais si différent déjà de notre quotidien.

On a fait la connaissance du commissaire Franck Sharko en 2004, dans Train d’enfer pour ange rouge. 1991 nous le fait découvrir tout jeune inspecteur arrivant de province au mythique 36 quai des Orfèvres, déterminé à se faire une place dans l’équipe mais souvent cantonné aux recherches dans les archives, découvrant la vie parisienne, se demandant si sa fiancée Suzanne acceptera de quitter son travail, ses amis, sa famille, pour le rejoindre.

Franck Thilliez mêle habilement deux enquêtes aussi complexes l’une que l’autre. Alors que ses collègues se concentrent sur l’affaire du « Méticuleux » aux crimes aussi abominables qu’incompréhensibles, Sharko continue en parallèle à faire des recherches sur « les disparues du sud parisien », bien décidé à découvrir le coupable de cette série de meurtres qui s’est interrompue deux ans auparavant.

Si vous recevez un courrier anonyme accompagné d’un livre qui vous dit : « Pensez à un prénom. Ouvrez le livre page 144… c’est le même prénom« , combien y a-t-il de chances que ce soit le cas ? Un homme meurt d’un accident totalement imprévisible un 3 juin. Dans sa poche, on trouve un papier disant : « on est le 3 juin, je vais mourir d’un accident aujourd’hui. Quelle est l’explication ?

Dans une note au lecteur au début du livre, Franck Thilliez propose au lecteur de faire partie du roman en lui demandant de penser à un objet et de le mémoriser pendant toute sa lecture. Subtil et enthousiasmant exercice !

Une incursion dans l’enfance de Sharko à Bruay-la-Bussière apporte un éclairage sur sa vocation, une promesse qu’il s’était faite à l’époque, son propre « devoir de mémoire ».

Une enquête sans portable, pratiquement sans internet, avec très peu d’ordinateurs (aucun au 36 quai des Orfèvres), mais avec des agendas, des télégrammes, des carnets d’adresses, des policiers qui doutent de ce que ces nouvelles analyses ADN pourraient leur apporter, le minitel, des cabines téléphoniques, des archives papier… un voyage dans une époque que « les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître« , qui ressemble pour eux à l’antiquité, mais qui éveille une certaine nostalgie.

En mêlant crimes monstrueux, meurtres en chambre close, magie, vaudou, poisons exotiques, mentalisme, Franck Thilliez concocte un polar impossible à lâcher avant la dernière page !

Consacré aux débuts de Sharko, 1991 est donc idéal à la fois pour les inconditionnels qui qui ont lu toutes ses aventures et pour ceux qui veulent le découvrir.

Fiche technique

Format : poche
Pages : ‎537
Éditeur ‏: ‎Pocket
Sortie : 5 mai 2022
Prix : 8,50 €