Présentation Officielle
Zootopia est une ville qui ne ressemble à aucune autre : seuls les animaux y habitent ! On y trouve des quartiers résidentiels élégants comme le très chic Sahara Square, et d’autres moins hospitaliers comme le glacial Tundratown.
Dans cette incroyable métropole, chaque espèce animale cohabite avec les autres. Qu’on soit un immense éléphant ou une minuscule souris, tout le monde a sa place à Zootopia !
Lorsque Judy Hopps fait son entrée dans la police, elle découvre qu’il est bien difficile de s’imposer chez les gros durs en uniforme, surtout quand on est une adorable lapine. Bien décidée à faire ses preuves, Judy s’attaque à une épineuse affaire, même si cela l’oblige à faire équipe avec Nick Wilde, un renard à la langue bien pendue et véritable virtuose de l’arnaque…
Avis de Valérie
Après que les prédateurs aient rogné leurs griffes, l’ensemble de la faune a pu créer une ville où tous peuvent cohabiter paisiblement. Cet endroit utopique se partage entre plusieurs climats afin que chaque espère puisse vivre dans son élément. Pour autant, il faut une police et une administration pour gérer cette population et c’est le rêve depuis toute petite de Judy que d’intégrer les forces de l’ordre.
Bourrée d’idéaux sur l’égalité des chances comme le refus de l’atavisme, elle arrive les yeux plein d’étoiles à Zootopie. Pourtant, même si elle a reçu une formation identique à celle de ses collègues, elle ne fait pas le poids. Littéralement. Face aux éléphants, buffles, rhinocéros, tigres, et autres félins, elle n’inspire pas confiance à son chef. Ce dernier la cantonne à un travail de contractuelle, mais son flair (activé par son joli petit nez) débusque une piste sur une affaire que personne n’a réussi à dénouer.
Elle fait équipe avec un renard, l’ennemi héréditaire des lapins, partagée entre sa volonté ne de pas se laisser aveugler par les clichés, mais elle n’est pas vraiment aidée par le filou, particulièrement charmeur.
Ce film est une réussite absolue (même si le découpage coince légèrement à certaines entournures) et plaira autant aux enfants, aux jeunes comme aux adultes. Tout d’abord, les images, les couleurs et l’animation sont sublimes et totalement immergeantes.
Judy est adorable, on plonge les yeux fermés pour sa petite frimousse et son caractère têtu mais si généreux. Ses mimiques sont vraiment troublantes tant l’animation est proche d’un visage humain. Face à elle, Nick est drôle, gouailleur et possède un petit côté bad boy très séduisant. Mais toutes les espèces représentées sont fascinantes et surprennent ou font rire.
L’intrigue tient suffisamment la route pour nous intéresser jusqu’au bout et l’action ne faiblit pas. On passe d’une scène à une autre avec un plaisir toujours renouvelé, d’autant que de nombreuses répliques à double sens (« Lapin crétin« , « libérée, délivrée« , etc.) soutiennent l’intérêt des plus âgés.
Que ce soit pour les plus petits comme les grands, le spectacle est au rendez-vous plutôt deux fois qu’une. Voici un futur film culte dont les qualités feront date dans le cinéma d’animation. Le scénario nous donnerait presque envie de nous aussi emménager à Zootopie parmi sa population hétérogène qui, au delà du divertissement, prône la tolérance et le discernement d’une jolie manière.
Fiche Technique
A partir de 6 ans
Sortie : 17 février 2016
Durée : 108 minutes
Avec Marie-Eugénie Maréchal, Alexis Victor, Pascal Elbé, etc.
Genre : comédie