Wolf Creek – Avis +

Avis de Cécilia

Même si Wolf Creek a du mal a démarré, le film se démarque très largement des teen-movies lassants, monotones et pesants du genre comme The Faculty.

L’ambiance oppressante est nonchalante pour devenir crispante et stressante. La phrase d’accroche dit tout sans dévoiler le moindre détail : « 30 000 personnes disparaissent chaque année en Australie. 90 % d’entre elles sont retrouvées sous un mois. Les autres ne réapparaissent jamais… » Je ne pense sincèrement pas qu’il soit vraiment utile d’en révéler plus.

Secrets de tournage

Un « boogieman » australien !

Greg McLean, le réalisateur, scénariste et producteur de Wolf Creek, explique ce qu’il a voulu créer avec le long-métrage : « L’idée qui préside à Wolf Creek est dans ma tête depuis environ six ans lorsque j’ai écrit la première version du film. Il y avait au départ la notion d’un personnage terrifiant, solitaire, vivant dans le désert australien. Un personnage qui est tout le contraire des clichés du bushman australien classique, véhiculé par des films comme Crocodile Dundee ou par des types comme Steve Irwin. A savoir sain, débrouillard, éternellement content, avec un charme naïf et une vision enfantine du monde. Ce sont deux de nos plus populaires exportations culturelles, mais qu’adviendrait-il si nous imaginions un personnage illustrant les aspects les plus sombres, les plus sinistres et les plus monstrueux de cet archétype australien ? Si nous imaginions un « Boogieman » (père fouettard) typiquement australien ? »

Un tueur en série qui en rappelle d’autres…

Si Wolf creek n’est basé sur aucune histoire ni aucun cas particulier, le tueur en série du film a été inspiré de certains des criminels australiens les plus célèbres, comme Ivan Milat, Bradley Murdoch et les tueurs en série de Snowtown. Le réalisateur Greg McLean explique qu' »au fur et à mesure que le scénario se construisait, plusieurs vrais Boogiemen australiens sont réapparus. Des personnages si horribles que c’est comme si eux et leurs crimes jaillissaient directement de l’imagination d’un écrivain dont le but serait de nous épouvanter, et de faire cesser à coup sûr les virées du dimanche après-midi dans la campagne australienne. »

Présenté à Cannes et Sundance en 2005

En 2005, Wolf creek faisait partie de la sélection de la Quinzaine des réalisateurs, section parallèle du Festival de Cannes. Le long-métrage concourait également, en tant que premier film, à la Caméra d’or. Il a enfin été présenté lors du Festival de Sundance 2005.

Fiche Technique

Avec John Jarratt, Nathan Phillips, Cassandra Magrath

Couleurs

Tourné en Anglais

Année de production : 2004

Durée : 1H35