C’est ainsi que meurt la liberté, sous des tonnerres d’applaudissements.
La guerre entre la République galactique et les forces séparatistes s’enlise depuis des années. Mais voici que se produit un raid sur la planète-capitale Coruscant. Les vaisseaux spatiaux séparatistes menés par le comte Dooku (Christopher Lee) et le général Grievous (Matthew Wood) réussissent à capturer le chancelier suprême Palpatine (Ian McDiarmid). En orbite au-dessus de Coruscant les chasseurs des Jedis Obi-Wan Kenobi (Ewan McGregor) et Skywalker (Hayden Christensen) interviennent en plein milieu du combat spatial.
Ce film bénéficie d’effets spéciaux spectaculaires. La représentation de la planète volcanique Mustafar a bénéficié d’une éruption de l’Etna au cours du tournage.
Ne négligeons pas les références cinématographiques. Ainsi, lorsque Yoda se frotte la tête c’est un hommage aux Sept samouraïs. Dans le film d’Akira Kurosawa un des samouraïs se rasait la tête afin de se faire passer pour un moine. De même lorsque Obi-Wan déclare « Bonjour » en surgissant dans le dos de Grievous, c’est une référence au premier mot prononcé par Obi-Wan dans Star Wars IV : un Nouvel espoir.
Le film fait le lien avec la trilogie précédente. On remarquera le vaisseau spatial diplomatique Tantive IV de la planète Alderaan. À la fin du film C-3PO (Anthony Daniels) et R2-D2 (Kenny Baker) se retrouve la propriété du capitaine Antilles (Ronan Nichol) dont C-3PO fera mention dans l’épisode IV.
Mentionnons également le retour de Peter Mayhew dans le rôle de Chewbacca.
Ce film possède également une dimension politique. La saga de Star Wars a été écrite durant la guerre du Vietnam et le comportement de Palpatine cherchant à obtenir davantage de pouvoir est une référence au comportement de Richard Nixon.