TCM cinéma – Vampires

– Au bout de 600 ans, ta quéquette fonctionne toujours aussi bien ?

Le père Adam Guiteau (Tim Guinee) vient d’être affecté à l’équipe de Jack Crow (James Woods). Ces tueurs au service du Vatican sont chargés d’éradiquer les vampires. Mais la plupart des membres de son équipe viennent d’être trucidés par Valek (Thomas Ian Griffith) un vampire vieux de plusieurs centaines d’années. Outre Crow, il ne reste qu’Anthony Montoya (Daniel Baldwin) le préposé au treuil (une fois harponné à l’intérieur d’un bâtiment, le vampire est « treuillé » à l’extérieur au soleil, l’ail, l’eau bénite et le crucifix n’ont aucun effet sur eux). Cependant, le père Guiteau (il faut toujours un prêtre dans l’équipe et le dernier a servi de repas à Valek) a la surprise de découvrir une prisonnière. Il s’agit de Katrina (Sheryl Lee, alias Laura Palmer dans Twin Peaks).

Cette… « péripathéticienne » ayant été mordue récemment par Valek se trouve en contact télépathique avec ce dernier. Elle constitue donc une source de renseignement jusqu’à ce qu’elle se transforme en vampire.

Homme de Dieu, le père Guiteau est surpris des méthodes et surtout du langage de Crow. Mais celui-ci vient de trouver une utilité à ce religieux inexpérimenté dans la chasse aux vampires :
– Allez padre, mets tes couilles en bandoulière. Tu es l’appât !

Cette adaptation[[qui obtint trois prix aux Saturn Arwards (du meilleur acteur pour James Woods, du meilleur maquillage et de la meilleure musique)]] du roman Vampires[[édition Pocket, 1998]] de John Steakley délaisse l’aspect gothique. Le contexte est celui d’un western moderne où les adversaires ne se respectent absolument pas.

La marque de Carpenter (suspense et renversement soudain de situation) trouve ici son aboutissement. Mais n’oublions pas l’irrespect envers les institutions (ici, l’Église catholique).