TCM cinéma – Ronin


– Chaque fois qu’il y a un doute, il n’y a pas de doute. C’est la première chose qu’ils t’apprennent.
– Qui vous a appris ?
– Je ne m’en souviens pas. C’est la deuxième chose qu’ils vous enseignent.

Autrefois, les rōnin étaient des samouraïs déshonorés. Ils ne suivaient plus un seigneur et erraient dans le Japon médiéval, combattant pour une cause ou une autre.

À présent (en cette fin d’année 1997) Montmartre, est devenu le lieu de rendez-vous d’un groupe de mercenaires. Deirdre (Natascha McElhone) y réunit l’Américain Sam Regazolli (Robert De Niro) maître en ruses, Vincent (Jean Reno) recruté pour ses contacts dans toute la France, Spence (Sean Bean) l’expert en armes à feu venu du SAS britannique, l’informaticien allemand Gregor (Stellan Skarsgård) et Larry (Skipp Sudduth) le spécialiste des véhicules.

Dans l’ombre, officie l’énigmatique Seamus O’Rourke (Jonathan Pryce).

Les six (ou sept) mercenaires ont reçu pour mission de s’emparer d’une mystérieuse mallette détenue par un groupe adverse.

Très vite, il apparaît qu’au moins l’un des membres du groupe est un imposteur. Dès lors, la question se pose. À qui peut-on faire confiance ? Quoiqu’il en soit, il va être nécessaire d’affronter l’équipe adverse. Dans une ambiance de suspicion, le combat débute.

Ce film riche en affrontements armés et en poursuite de voitures repose sur la possession d’un MacGuffin un objet mystérieux servant à faire avancer l’intrigue (selon une technique souvent utilisée par Alfred Hitchcock).

À la richesse, des personnages s’ajoute la volonté de réaliser des cascades sans trucage (une scène de poursuite a impliqué 300 voitures).