– La sanction appropriée est la pendaison.
La guerre contre le peuple extraterrestre des « Parasites » s’enlise. Aussi, la propagande terrienne présente-t-elle avec enthousiasme la nouvelle arme du combattant : la pelle !
Il s’agit de l’outil idéal pour s’enterrer et participer à une nouvelle guerre des tranchées (cf. le gag d’humour noir démontrant la valeur toute relative de cet instrument).
La situation désastreuse aboutit à la disparition du Skymarschall Anoke et de la condamnation à mort du Colonel Rico (Casper Van Dien).
Ce troisième film de la franchise développe la contestation des civils anti-guerre, la religion (en mettant l’accent sur la parodie), le « Cerveau » (capturé dans le film Starship Trooper 1) et surtout les armures de combat mobiles (de type Iron Man). Présentes dans le roman de Robert Heinlein elles sont absentes du premier film, sans doute pour mettre en évidence le visage des acteurs.
Scénariste des deux premiers films Starship Troopers, le réalisateur Ed Meumeier joue efficacement sur le registre de la satire avec la propagande militaire et religieuse, réalisant même une parodie sur le salut de John John Kennedy à l’enterrement de son père.