– Il va inonder la planète et forcer les gens à venir à lui.
2048, le réchauffement climatique a engendré une élévation de quinze mètres du niveau de la mer. Alors que la montée des eaux se poursuit, le cardinal Battaglia (Michael Mendl) charge l’archéologue John Kubiak (James Brolin) de retrouver le spectre utilisé autrefois par Moïse pour franchir la Mer Rouge.
Mais de son côté, l’homme d’affaires Nicholas Filiminov (Ben Cross) s’est parfaitement adapté au nouveau déluge en construisant des villes flottantes. Il va donc s’opposer par la force à une baisse du niveau des mers.
Sur une idée de base intéressante le réalisateur expérimenté Jean de Segonzac nous présente un téléfilm d’aventure se déroulant dans un monde post-apocalyptique, avec comme élément annexe la recherche d’une antique civilisation.
Si De Seonzac a parfaitement réussi les prises de vues, on peut regretter qu’il n’ait pas délégué pour le scénario.
Ainsi, il nous montre que la Tour Eiffel a les pieds dans l’eau. Or, l’altitude la plus basse de Paris est de 28 mètres, bien au-dessus des 15 mètres de la montée des eaux.
De plus, situation dramatique oblige, des plongeurs effectuent une remontée en catastrophe. Et les problèmes de décompression ?
Une idée et un talent de cinéaste gâchés.