Je ne veux pas être l’homme qui restera dans l’Histoire pour avoir utilisé la force nucléaire pour sauver le monde.
Pourquoi le monde doit-il être sauvé ? À cause de la réunion de douze crânes de cristal. La décision d’un millionnaire de les réunir tous au même endroit a provoqué quelques effets inattendus : outre la désintégration des scientifiques qui les étudiaient une impulsion électromagnétique a frappé la ville de Vienne. Complication supplémentaire : l’impulsion électromagnétique s’étend et menace à présent toute l’Europe.
D’où deux solutions possibles : soit une frappe nucléaire, soit retrouver le treizième crâne de cristal pour stopper la réaction en chaîne. Comme Indiana Jones n’était pas disponible voici John Watson (Richard Burgi) qui doit régler ce petit problème assez vite et ceci en effectuant un périple allant de la Suède à la Bosnie (où se trouve, comme tout le monde le sait, la pyramide de Visoko), tout en étant confronté à une secte mystérieuse.
Le scénario avait quelques éléments de base intéressants comme les crânes de cristal (n’auraient-ils pas déjà été utilisé dans un film?) et la pyramide de Visoko (c’est en fait une formation naturelle, mais…). Seulement voilà leur potentiel a été quelque peu gâché par des invraisemblances diverses.
Ainsi, on trouve un colonel dirigeant toutes les forces militaires en Europe (les généraux placés sous ces ordres ne doivent pas apprécier) et disposant du feu nucléaire (inquiétant non ?). Quant à l’identité secrète du chef de la secte, elle était des plus prévisible.
Bref : peut mieux faire.