Syfy – Cold Skin

– Comme toutes les bêtes de l’enfer, elles craignent la lumière divine ou humaine.

Septembre 1913. Un navire accoste sur un îlot rocheux au cœur de l’Océan Atlantique Sud. Il emmène le remplaçant du météorologue. Mais celui qu’il devait relever a disparu. Selon Gruner (Ray Stevenson) le gardien du phare, le seul autre être humain résident sur l’île, le météorologue serait décédé du typhus.

Friend (David Oakes) se prépare à un exil volontaire de douze mois qu’il occupera à faire des relevés météorologiques et à la lecture. Mais après le départ du navire, la nuit, se révèle peuplée de créatures. Se barricadant tant bien que mal Friend repousse un premier assaut. Pour survivre au deuxième, il déclenche involontairement l’incendie de son habitation. L’une des deux demeures de l’îlot n’est plus utilisable. Son seul refuge possible est le phare. Il demande l’asile à Gruner. Celui-ci est prêt à l’accueillir dans son domaine. Mais Friend a-t-il les moyens de payer son entrée ? De quel calibre sont les munitions dont il dispose ?

Les créatures humanoïdes à la peau semblable à celle d’un dauphin attaquent à la nuit tombée. Régulièrement, Friend et Gruner les affrontent et les repoussent. Or Friend découvre que Gruner retient prisonnier une de ces créatures (Aura Garrido).

L’adaptation du roman Albert Sánchez Piñol va à l’essentiel. Le backround des deux protagonistes humains est pratiquement inexistant. D’ailleurs, le contexte historique a été modifié. Le roman débutait en 1922, avec l’un des protagonistes vétéran de la lutte pour l’indépendance de l’Irlande. Ici, le grand conflit mondial n’a pas encore débuté. Mais sur l’île, deux camps s’affrontent et ceci pour une raison inconnue. En effet, il leur est impossible de communiquer.

À l’ambiance « Lovecraftienne » s’ajoute une opposition entre deux personnalités : celle de Friend qui songe avant tout à sa survie et celle de Gruner qui est motivé surtout par des pulsions homicides (et qui ne concernent pas seulement les créatures)