Rue Farfadet – Avis +

Présentation de l’éditeur

Panam, dans les années 1880 : les humains ont repris depuis longtemps la main sur les Peuples Anciens. Sylvo Sylvain a posé son havresac dans la rue Farfadet, gouailleuse à souhait. Chapeau melon vissé sur le crâne, clope au bec, en compagnie de son fidèle ami Pixel, il exerce la profession exaltante de détective privé et les affaires sont nombreuses !

Des adultères à photographier, des maris jaloux, des femmes trompées, etc. Ni très rémunérateur, ni très glorieux que tout ceci. Alors, Sylvo fréquente assidûment les bars, les cafés et les lieux de plaisir en tout genre où son charme envoûte ces dames…

Jusqu’au jour où, lors d une banale enquête de routine, il se trouve mêlé à une machination dépassant l’entendement. Le voilà, bien malgré lui, chargé de l’affaire par l’un des trois puissants ducs de Panam. Saura-t-il tirer son épingle de ce jeu compliqué et dangereux ?

Avis de Gaëlleb

Dans un secteur complètement « envahit » par les auteurs américains, il est très intéressant de voir que la France aussi compte de très bons auteurs, capables de nous transporter dans un autre monde. Entre Steampunk et roman noir, ce Rue Farfadet nous entraine dans une enquête peu banale à la suite de son « anti-héros ».

Tout commence à Panam, en 1880, Sylvo Sylvain, elfe de son état, détective privé de profession, traîne son mal être entre les bouteilles qu’il avale et les enquêtes peu intéressantes qu’il mène pour survivre. Par un malheureux concours de circonstances, il se retrouve mêler à une affaire d’Etat et tout dérape.

Et plus notre elfe semble s’embourber dans les problèmes, plus nous apprécions notre lecture. La faute à l’écriture très fluide de l’auteur principalement, mais aussi au fait d’avoir choisi la ville de Panam comme «lieu du crime». Nous nous amusons alors à chercher les nombreuses concordances avec la véritable ville de Paris. Nous sommes, pour une fois, en terrain connu.

Mais tout cette chronique ne serait pas complète si nous ne parlions pas de ce monde inventé par l’auteur et pourtant si réel où l’Homme de Panam partage les travers de notre propre réalité. Misère et richesse se côtoient, l’intolérance est forte et les ennuis des uns sont toujours la faute des autres… Cela ne vous rappelle rien ?

En conclusion[[message personnel pour l’auteur, rencontré au gré d’une visite du Salon du Livre : Comme vous pouvez le constater, il n’est rien arrivé de fâcheux à Katia, une fois la lecture de ce livre terminée.]], un auteur français qui mélange une écriture fluide, de l’humour et de l’imagination, difficile de demander plus !

Biographie de l’auteur

Ne en 1973, des études d’Histoire, les joies et les vicissitudes de la vie dans la jolie ville de Thonon-les-Bains, des enfants, un métrer sérieux… Sauf que Raphaël Albert, comme beaucoup de sa génération, est hanté depuis son enfance par le démon de l’imagination. Il côtoie les jeux de rôle, les jeux vidéos. Il dévore, entre autres, les littératures de l’imaginaire.

Alors, il imagine, puis travaille pendant plus de huit ans aux aventures de Sylvo Sylvain, l’inoubliable détective privé mélancolique et séducteur d’un Panam attachant. Dans ce premier roman Raphaël Albert déploie un art consommé de l’écriture. Il nous fait palpiter au rythme d’une histoire passionnante de bout en bout.

Il trousse avec style un personnage attachant et original et invente un univers surprenant de fantasy steampunk où l’on croise centaures taxis, motos à vapeur et magie de bataille.

Fiche Technique

Format : broché
Pages : 236
Collection : Dédales
Sortie : 7 octobre 2010
Prix : 17,10 €