Rock legends Woodstock celebration – Avis +

Présentation officielle

Le spectacle Rock legends revient ce 23 octobre 2019 à l’occasion du 50e anniversaire du festival Woodstock. The Jimi Hendrix Revolution, Letz Zep et Les Cochons dans l’Espace seront réunis l’espace d’un soir sur la même scène !

Le spectacle Rock Legends : le Woodstock 50th Anniversary, débarque à l’Olympia en octobre 2019. L’occasion de revivre l’ambiance mythique de ce festival d’août 1969 !

Véritable phénomène de mode Outre-Atlantique, Rock Legends, imaginé par Richard Walter Productions, bouleverse avec ce nouveau spectacle toutes les idées reçues sur le concept des Tribute Bands !

Avis de Philippe M.

Onirik a eu l’occasion d’assister au concert Rock legends Woodstock celebration à l’Olympia le 23 octobre dernier. Le concept même de ces spectacles peut rendre dubitatif. On partait donc avec un a priori à l’endroit de ces groupes qui vivent de reprises ou de tributes. La suite nous prouvera qu’il faut se méfier des idées reçues !

Le premier groupe à se présenter sur scène, sur fond de Woodstock, est français : Les Cochons de l’espace et dès les premiers riffs de guitare on sent la maîtrise et l’aisance. On commence à s’accrocher au fauteuil !

S’ensuit une reprise bluffante par la chanteuse du groupe de Mercedes Benz, initialement interprétée par Janis Joplin. Les reprises s’enchaînent, Like a rolling stone de Bob Dylan, La grange de ZZ Top, Born to be wild de Steppenwolf tout cela avec des orchestrations excellentes et des jeux de lumières impressionnants.

Après l’entracte, reprise des hostilités avec ce qui est le clou du spectacle, Randy Hansen et son Jimi Hendrix Revolution dont c’est la première prestation en France. Le plus troublant c’est la voix de Randy : quasiment identique à celle d’Hendrix.

Il a choisi d’ouvrir sur Hey Joe, clin d’œil à la création de ce titre. La légende veut que Jimi Hendrix, qui assurait la première partie du spectacle de Johnny Hallyday à l’Olympia le 18 octobre 1966, ait pendant les répétitions créé le fameux riff d’Hey Joe devant le guitariste anglais Mick Jones (fondateur du groupe Foreigner et producteur de Van Halen). La guitare de Randy est omniprésente, il en a une maîtrise qui impose le respect. Il joue avec les dents, son instrument virevolte dans tous les sens avec un niveau technique quasi-parfait.

Les morceaux suivants (Purple haze, Crosstown Traffic, etc.) ne font que confirmer notre opinion et celle du public, exceptionnel. Le Jimi Hendrix Revolution quitte la scène sous une pluie d’applaudissements nourris avec un Randy Hansen ému, qui n’oubliera jamais son premier passage en France.

Et pour conclure, la dernière prestation qui est, sans mentir, celle que j’ai attendue tout le long du concert et pour cause, j’ai eu la chance d’assister à plusieurs concerts de Robert Plant qui n’est autre que le légendaire chanteur d’un groupe Led Zeppelin.

Letz Zep entre sur scène sur Black Dog, et là impossible de rester assis, toute la salle est debout ! La foule en redemande au point qu’un soutien-gorge arrive au pied du chanteur anglais Billy Kulke qui ironise sur le Brexit en demandant en mariage la propriétaire du sous-vêtement afin qu’il puisse rester européen, éclat de rires général !

Pour finir le show, le band s’attaque à un monument Whole lotta love ! Ce titre tient une place de choix dans mon cœur, j’ai pu l’entendre dans cette même salle lors d’un passage de Robert Plant à Paris. Letz Zep n’a pas à rougir de son Whole lotta love, l’énergie ainsi que la puissance vocale du chanteur font revivre l’émotion du morceau original. Et le titre se conclut avec un solo de guitare très particulier.

La soirée se termine sur les ovations amplement méritées du public.