RTL 9 – Spy kids

– Ils peuvent pas être espions, ils sont pas assez cools.

Carmen et Juni Cortez (Alexa Vega & Daryl Sabara) sont âgés respectivement de 12 et 9 ans et doivent supporter leurs parents (Antonio Banderas & Carla Gugino). Leur principale contrariété réside dans l’histoire que leur mère leur raconte régulièrement avant qu’ils n’aillent dormir : celle de deux espions appartenant à deux camps différents. Ils auraient du s’affronter, or des sentiments naissent entre ces deux ennemis qui finissent par se marier (mariage perturbé par l’apparition d’invités surprises en l’occurrence des hélicoptères de combat hostiles).

Bon, il ne reste plus aux enfants qu’à dormir, puis le lendemain à aller à l’école (ou bien sécher les cours) et à vivre une morne existence.

Mais alors qu’ils sont sous la garde de leur oncle Felix (Cheech Marin) leur maison est attaquée. Felix apprend en urgence aux enfants qu’il n’est pas leur oncle et qu’ils doivent utiliser le passage secret pour fuir les assaillants. Quel passage secret ? Celui qui mène à un sous-marin automatique qui les mène à un refuge ultra-secret !

Une pause dans leur fuite fait soupçonner à Carmen que les histoires que leur racontait leur mère pourraient bien être vraies et que leurs parents soient les deux espions dont elle relatait les exploits.

Le seul indice réside dans la photo du mariage de leurs parents où se trouve le témoin (moustachu) de leur père. Direction San Diablo où officie un maître technicien en matière d’espionnage (Machete).

Bénéficiant d’acteurs aussi originaux que compétents (dont Tony Shalhoub, alias Monk), ce film familial nous plonge dans un univers d’espionnage encore moins crédible que les films de James Bond, mais beaucoup plus dynamique.

Lorsque est mentionné l’OSS, on se dit que l’action peut se situer dans un monde parallèle où l’Office of Strategic Services de la Seconde Guerre mondiale n’a pas été remplacé par la C.I.A. En réalité cet OSS là signifie : Organisation des Super Spies. Il s’agit d’une référence à un organisme légendaire qui se retrouve altéré dans une forme cinématographique déjantée.

Une autre référence concerne le pays sud-américain de San Diablo. En effet, le Marvel Comics Group a évoqué plusieurs fois le pays de San Diablo. Plusieurs super-vilains de la même famille en sont originaires et ils ont œuvré sous le nom de code de… Machete.