Parle-moi de ton crime – Avis +/-


Selon H.P. Lovecraft.
Le sentiment la plus durable chez les êtres humains et la peur.
La plus puissante des peurs est celle de l’inconnu

Le Combattant a débuté ses activités alors qu’il travaillait dans un restaurant minable. Un drogué est devenu menaçant et a sorti un couteau. C’est le combattant qui a survécu. Il a pris goût au combat et à l’éradication des nuisibles. C’est ainsi qu’il va se faire remarquer par la Compagnie.

Le Chasseur est sous-directeur au sein de la Compagnie. Il doit gérer ses subordonnées, supporter son supérieur hiérarchique et pratiquer la violence. Car la Compagnie travaille pour la justice, mais pas celle officielle, qui est corrompue ou incompétente. Non, celle que réclame les victimes qui sont encore en vie ou bien, si ce n’est pas le cas, leur famille.

Tous deux sont préoccupés par le cas de Noh Namyong. Ce descendant de collaborateurs durant l’occupation japonaise a été incarcéré pour plusieurs meurtres et viols. Sa famille est toujours aussi riche. Ceci implique qu’il sera bientôt relâché.

À travers les « activités » du Combattant et du Chasseur sont présentées les injustices qui frappent la société coréenne. Le roman nous présente également une justice souterraine. Les moyens d’appliquer cette justice impliquent une large part de violence. Mais il arrive que le Combattant comme le Chasseur se retrouvent en situation critique.

La narration est curieuse, comme si l’auteur essayait de dire quelque chose au lecteur. Bon sang, mais c’est bien sûr : les cicatrices !

Il existe peut-être d’autres indices. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’un auteur à suivre.

Fiche technique

Format : broché
Pages : 470
Editeur : Matin calme
Traduction : Patrick Maurus & Marion Gilbert
Sortie : 5 novembre 2020
Prix : 20,90 €