Paris première – Nimitz retour vers l’enfer

 

– Nous sommes au large de Pearl Harbor, à la veille de l’attaque japonaise.

1980, le porte-avion nucléaire USS Nimitz se prépare à prendre la mer. Mais le commandant Matthew Yelland (Kirk Douglas) est perplexe devant la venue à bord du civil Warren Lasky (Martin Sheen) employé par la société qui a construit le navire.

Peu après, une étrange tempête magnétique se lève et le Nimitz ne peut communiquer avec le commandement de la flotte. Par contre, des communications radios annoncent des conflits en Europe impliquant les Britanniques, les Allemands et les Russes. Le commandant Yelland envoie alors des avions de reconnaissance.

1941, le sénateur Samuel Chapman (Charles Durning) se trouve à bord de son yacht en compagnie de sa secrétaire Laurel Scott (Katharine Ross) lorsqu’ils sont survolés par des avions étranges, apparemment dépourvus d’hélice. Mais voici d’autres avions : cette fois, ce sont des chasseurs japonais et qui ouvrent le feu.

Le thème du voyage temporel implique la plupart du temps des explorateurs ou des égarés. Ici, la venue quarante ans auparavant d’un des plus puissants navires de combat au monde peut modifier radicalement le cours de l’histoire.

Mais que faire d’une telle puissance ? Les interrogations de Yelland peuvent surprendre en raison de l’enjeu. De même, aucun dilemme ne se pose à lui lorsqu’il déclare vouloir prendre ses ordres du gouvernement américain. Or, cela implique que ses officiers noirs ne pourront plus commander de Blancs, et que dans quelques jours ses marins d’origine japonaise seront internés.

En fait, les véritables vedettes du film se trouvent être le porte-avion Nimitz et ses avions. Ceux-ci sont confrontés à des Zéros japonais (dont le rôle fut joué par des North American T-6 Texan). On remarquera qu’un Zéro (non blindé) ne semble guère souffrir du tir d’un F-14 Tomcat (équipé d’un canon de 20 mm M-61 tirant 7 200 coups par minute).
Damien Dhondt