Paramount Channel – Star Trek : Nemesis

– Dans l’obscurité réside la force.

2379, l’Amiral Janeway (Kate Mulgrew) indique au capitaine Picard (Patrick Stewart) que l’Empire romulien s’est retrouvé avec un nouveau leader : le préteur Shinzon (Tom Hardy). Mission est donc donné à l’Enterprise de se rendre dans l’espace romulien pour y conclure un traité de paix.

Sur place Picard constate que le dénommé Shinzon est humain. En fait, il s’agit d’un clone de lui-même. Il a été créé dans le cadre d’un projet visant à infiltrer Starfleet. Le projet a été abandonné et les clones de capitaine de Starfleet ont été réduits à l’esclavage. Shinzom est le seul à avoir survécu.

Puis est venue son intégration dans la flotte romulienne et des exploits face au Dominion. Enfin le voici au sommet du pouvoir.

Bon, il va donc être aisé de discuter avec lui et d’établir un traité de paix, n’est-ce pas ? Hum, quel est le titre du film déjà ?

Ce nouveau film de Star Trek s’appuie sur le scénario de base de Star Trek Insurrection (1998)

Les premières versions du scénario impliquaient les Romuliens, un imposteur ayant remplacé Picard et le retour de Lore le « frère » de l’androïde Data. Ces éléments remaniés se retrouvent dans Star Trek Nemesis (2002).

La transformation de Picard en Borg avait montré le danger potentiel que représentait Picard. Aujourd’hui, son clone dispose du pouvoir d’un Empire. La menace qui pèse sur la Fédération est donc colossale.

D’où intrigues et combats spatiaux. À cette occasion, un vaisseau spatial subit une dépressurisation, tout comme les avions dans Ultime Décision (1996) et US Marshals (1998), films réalisés par Stuart Baird.

Anecdotiquement, on remarquera que la Prime Directive de Starfleet est violée allégrement. La planète Kolarus III où se rend l’Enterprise au début du film est une civilisation « pré-distorsion ». L’Entreprise et son équipage n’aurait jamais dû se faire voir de ses habitants (ni détruire un véhicule avec ses occupants).