OCS – Yentl

Yentl vit seule avec son père dans un petit village, en Europe de l’Est, au début du 20e siècle. Contrairement aux autres familles, son père l’élève comme son égal. Elle lit, dévore et commente les textes sacrés, qui sont d’ordinaire interdits aux femmes. La jeune fille est passionnée, mais doit sans cesse se cacher. A la mort de son père, elle décide de partir et de se grimer en garçon pour intégrer une yeshiva, une école religieuse réservée aux hommes.

Sur une partition de Michel Legrand, récompensée par un Oscar, sa voix cristalline -elle est d’ailleurs la seule à chanter- trouve un superbe écrin. Mandy Patinkin et Amy Irving forment avec la diva Barbra Streisand un trio troublant, où les ambiguïtés sexuelles sont bien moins explicites que dans la nouvelle. On peut également reprocher au film une fin bien différente de celle voulue par l’auteur, le Prix Nobel de littérature Isaac Bashevis Singer, mais elle a le mérite d’être beaucoup plus optimiste.