Nice girls finish last – Avis +

Présentation de l’éditeur

Once she was bad…After one wild and heartbreaking affair in her past, Lena is now very, very good. She prides herself on her iron self-control – working for the hottest rugby team in New Zealand, it’s all testosterone but no touching !But he’s tempting her to be wicked…Spending day-in-day-out in the boys’ locker rooms, Lena thinks she’s immune to even the most honed set of abs. Then Seth saunters into her life, and suddenly her inner bad girl is back in the game…

Avis de Callixta

Natalie Anderson l’a fait ! Une Néo-Zélandaise ne pouvait pas faire autrement que d’écrire un roman dans le milieu du rugby. Elle a donc choisi comme contexte une équipe de Christchurch et son héroïne, Lena Kelly, en est l’attachée de presse. Alors, les spécialistes seront déçus car cela reste juste une toile de fond sexy et à la mode mais c’est, malgré tout, une très bonne idée.

Natalie Anderson déroule ici avec facilité et talent une histoire comme elle les maîtrise si bien. Si, le schéma est classique dans son œuvre, il est difficile de ne pas tomber sous le charme, une fois de plus, de son histoire.

Lena Kelly travaille donc dans un milieu intensément masculin et la première scène est encore un modèle du genre. Imaginez une jolie jeune femme qui traverse les vestiaires des joueurs alors qu’ils se préparent pour les photographies pour le fameux calendrier qui sera bientôt plus célèbre que le jeu lui-même !

Évidemment, la scène est drôle et très dynamique et montre Lena totalement imperturbable face à tant de virilité alors qu’elle va tomber très vite dans les bras de Seth Walker quelques temps plus tard. Or, Lena est réputée pour sa froideur et son impassibilité face aux hommes.

Le schéma est classique et identique depuis plusieurs livres de l’auteur. C’est bien la seule chose que nous pouvons lui reprocher mais elle écrit tellement bien ce genre d’intrigue qu’elle est toute pardonnée. Après un début intensément sensuel où les deux héros se découvrent sexuellement, nous allons plonger dans une histoire bien plus grave et profonde.

Les thèmes sont des grands classiques de la romance contemporaine aujourd’hui. Comme souvent, les personnages s’interrogent sur leur capacité à s’engager durablement. Seth tout autant que Lena sont en doute sur leur envie d’entrer dans une relation durable. Ils n’ont aucune confiance dans le mariage ni en eux-mêmes à cause de leur histoire personnelle.

Toute la seconde partie du roman permet d’explorer ce passé et les ravages provoqués par des expériences douloureuses. Natalie Anderson a l’audace d’utiliser alors une idée plutôt tabou dans la romance, montrant une fois de plus qu’elle est très à l’aise et capable de dépasser les limites habituelles.

Les deux personnages sont parfaits et dominent tout le livre. Seth est un homme d’affaire parti de rien et Lena est une femme que nous connaissons bien dans les livres de Natalie Anderson : celle qui n’a pas aussi bien réussi que ses frères et sœurs et souffre d’un terrible manque de confiance en elle.

Cela donne un petit roman excellent, dynamique, follement sensuel et émouvant. Elle ne manque décidément jamais son coup même lorsqu’elle reprend des scénario ou même des idées qui courent dans toute son œuvre. C’est aussi une réussite de la collection Riva de Mills&Boon qui multiplie les excellents romans dans les équivalents des Azur. Ne le manquez pas !

Fiche Technique

Format : poche
Pages : 272
Editeur : Mills & Boon
Collection : Riva
Sortie : 2 septembre 2011
Langue : anglais
Prix : 4,59 €