M6 – Thor : le monde des ténèbres


– N’ayez jamais un dieu dans la tête !

Le professeur Erik Selvig (Stellan John Skarsgård ) vient d’être libéré de son asile psychiatrique. Être possédé par un Dieu du mal scandinave n’arrange pas l’état mental (cf. les films Thor & Avengers). Que s’est-il passé durant son internement ?

Bon, d’abord, s’il a été interné en Grande-Bretagne, c’est parce qu’il s’est mis à courir nu autour du site de Stonehenge… normal.

Ensuite, Jane Foster (Nathalie Portman) a exploré une usine désaffectée londonienne où des portails interdimensionnels sont apparus. C’est ainsi qu’elle a été possédée par une énergie mystérieuse appelée l’Ether. Averti, le dieu Thor (Chris Hemsworth) s’est rendu sur Terre et a emmené Jane à Asgard.

Dans le monde des dieux scandinaves, Odin (Anthony Hopkins) s’est rappelé une ancienne prophétie impliquant l’Éther : une convergence qui a lieu tous les 5 000 ans va répandre les ténèbres sur les Neuf Royaumes (dont Midgard, alias la Terre), parallèlement à une invasion des Elfes noirs dirigée par Malekith (Christopher Eccleston).

Le professeur Selvig comprend que le centre du phénomène va avoir lieu sur Terre à Greenwich. Très bien, et maintenant qu’est-ce qu’on fait ?

Ce deuxième volet de Thor développe davantage les personnages de Loki (Tom Hiddleston) et de sa mère adoptive la déesse Frigga (Rene Russo). Les combats se déroulant dans plusieurs univers apportent également un intérêt supplémentaire autant dans l’action que dans le domaine visuel.

Seul problème : on ne ressent aucune marque du réalisateur. Les décisions de Marvel Studios ont visiblement empêché Alan Taylor d’apporter une démarche créative au film.

D’ailleurs, le réalisateur Alan Taylor aurait bien vu une ressortie du film sous forme de director’s cut à la manière dont DC Comics avait permis la sortie d’une Zack Snyder’s Justice League ou Snyder Cut. Réponse de Marvel Studios : refusé !