Les Fleurs de la Mer Égée : tome 1 – Avis +/-

J’aimerais tant pouvoir partir n’importe où et découvrir le monde.

Italie du XVe siècle, Lisa est la fille cadette de la famille Rosetti une famille de nobles marchands. Dans la ville de Ferrare elle est surnommée « Impennata » (la demoiselle en envol). Âgée de seize ans, elle refuse tous les mariages arrangés et ne songe qu’aux objets exotiques.

C’est alors que sa route croise celle d’Olha une jeune fille de son âge originaire de la région de Qirim (aujourd’hui appelée la Crimée). L’étrangère souhaite se rendre en Crète pour y retrouver sa petite sœur. Aussitôt, Lisa décide de lui venir en aide (et de l’accompagner).

C’est le début d’un périple qui permet de découvrir les coutumes, la mode et la gastronomie de l’époque. Précisons que l’année n’est pas précisée. Or la mangaka mentionne les tomates et le maïs venus du Nouveau Monde. Mais dans le manga la prise de Constantinople (1453) semble récente et rappelons que l’Amérique n’a été découverte qu’en 1492. Le contexte est assez calme. On peut même se demander s’il n’a pas été édulcoré.

Ainsi nous apprenons que le commerce bénéficie de l’afflux d’objets religieux chrétiens en provenance des territoires occupés par l’Empire turc. C’est ainsi que Lisa aide un marchand turc à négocier une pièce d’orfèvrerie. Il l’a lui-même achetée à un soldat qui l’avait lui-même récupérée dans une église après sa fermeture. Euh… cet objet précieux ne proviendrait-il pas d’un pillage par hasard ?

Sur un dessin compétent, la mangaka a mis l’accent sur l’exotisme géographique comme temporel.

Fiche technique

Format : poche
Pages : 170 dont 2 pages couleurs
Scénario & Dessin : Akame Hinoshita
Traduction : Aline Kudor
Éditeur : Komikku
Sortie : 27 février 2020
Prix : 8,50 €