Les Bronzés 3 – Avis –

Avis de Valérie

Les Japonais ont une méthode de relaxation un peu particulière. On vous inflige une douleur intense, intolérable et lorsqu’elle s’arrête vous êtes si soulagé que vous êtes béat. C’est exactement ce que produit le film sur vos petits êtres pleins d’espoir. Lorsque le long métrage se termine, vous êtes si heureux qu’une soirée froide de février vous parait tout de suite plus chaleureuse.

Les mêmes en pire ? Effectivement, ils sont pires : ni marrants, ni bons, ni nostalgiques. Les meilleurs moments ayant été montrés lors des bandes annonces, il ne reste pas grand chose. D’ailleurs, le public pourtant acquis, rit peu et faiblement. Vu la promo faite par l’ensemble des acteurs sur toutes les chaînes et tous les supports, on comprend leur angoisse vu le résultat final et vu l’argent investi. Ils n’ont pas fini de mouiller leur chemise à fleur.

On aura tout de même la force de noter deux bonnes choses : la beauté de la Sardaigne et le talent de Michel Blanc, seul personnage de la trilogie à avoir évolué d’une manière cohérente. Ah, un troisième élément : les seins de Gigi !

Synopsis

Depuis quelques années, ils se retrouvent chaque été, pour une semaine, au Prunus Resort, hôtel de luxe et de bord de mer, dont Popeye s’occupe plus ou moins bien en tant que gérant, et qui appartient à sa femme, Graziella Lespinasse, héritière d’une des plus grosses fortunes italiennes.

Que sont devenus les Bronzés en 27 ans ? Réponse hâtive : les mêmes, en pire.

Fiche technique

Avec Thierry Lhermitte, Gérard Jugnot, Josiane Balasko

Date de sortie : 01 Février 2006

Durée : 1H37