Le Premier qui meurt à la fin – Avis +

Présentation de l’éditeur

New York, la veille de la mise en fonction de Death-Cast…

Orion Pagan vit dans la crainte de mourir, il s’est inscrit à Death-Cast pour cesser d’avoir peur.

Valentino Prince vient juste de s’installer à New York prêt à mordre la vie à pleines dents.

Lorsque Orion et Valentino se croisent à Times Square, c’est le coup de foudre. Mais les premiers appels de Death-Cast commencent à tomber, bouleversant leur vie : l’un a reçu l’appel, l’autre pas.

Avis de Hiro

Death-cast va être lancé. C’est une révolution, car l’application permet à ceux qui en payent le service de savoir s’ils sont destinés à mourir dans la journée. C’est un système curieux, on s’interroge sur la véracité et la fiabilité de l’information. Cependant, un bon nombre de personnes y croit. Notamment Orion Pagan, un jeune homme dont la vie ne tient qu’à un fil. Son coeur est fragile et il sait qu’une crise cardiaque peut le foudroyer à tout instant. Death-cast lui permettrait alors de vivre sa vie pleinement et de ne pas se retenir à chaque chose qu’il fait.

Aujourd’hui, il est donc à Central Park pour le lancement de l’application. C’est une fête dans tout le pays. Cependant, la soirée vire au drame, même si elle lui fait rencontrer le beau Valentino Prince. Le coeur d’Orion rate un battement. Valentino est un garçon de son âge dont le regard le fait vaciller. Il veut apprendre à le connaître et inversement.

On se plonge dans les pensées des deux jeunes hommes et on les voit apprendre à se découvrir au cours d’une journée pleine d’émotions. C’est une journée qui s’étire et dont chaque minute compte. Ils font des rencontres incroyables, découvrent les secrets de l’autre, se rapprochent.

Le côté inéluctable du récit pousse à vouloir que ça change. On veut les voir heureux et ensemble pendant longtemps, mais on sait que cela n’est pas possible. Le titre spoile l’histoire, mais ce qui est intéressant est le chemin parcouru.

On tremble pour nos personnages, leurs frustrations nous touchent. Il faut vivre sa vie pleinement, même si ce n’est pas toujours facile. On nous présente des personnages qui se battent jusqu’au bout, qui ne veulent pas baisser les bras même si la mort les approche.

C’est un roman qui nous remue et qu’on dévore grâce à son style simple et fluide. On suit l’histoire avec intérêt, on aime être à leur côté et les voir grandir en quelques heures. De plus, pour ceux qui ont lu le précédent roman d’Adam Silvera, plusieurs clins d’oeil sont glissés au fil des pages.

Fiche technique

Format : broché
Pages : 600
Éditeur ‏: ‎Robert Laffont
Sortie : 27 octobre 2022
Prix : 18,90 €