Land of the dead (critique positive)

Synopsis

Dans un avenir proche, quelques rescapés barricadés dans une forteresse essaient de survivre aussi normalement que possible. En effet, des zombies – qui pensent et communiquent – s’organisent afin d’assaillir cette enclave fortifiée. Kaufman, autoproclamé chef des vivants, a pourtant engagé un commando de mercenaires pour contrer ces attaques de ces morts-vivants.

Critique

Comme les autres opus de la saga, ce film a deux facettes : le film gore classique et le pamphlet politique. En matière d’horreur, le scénario ne détaille pas : il y a les gentils, les zombies et le vilain méchant qui se cache derrière les traits d’un sauveur. Du côté de la réalisation, George A. Romero n’épargne pas le spectateur : ça coupe, tranche et saigne dans tous les sens.

Les zombies sont affreux. D’ailleurs, le réalisateur sait s’entourer des meilleurs à chaque stade de sa saga. Au premier degré, il s’agit donc d’un film de zombies très classique : l’humanité tente de tenir
face à une invasion. Comme dans les précédents long-métrages de la saga, on ne sait pas pourquoi les zombies sont présents : est-ce une malédiction ? Les extra-terrestres nous envahissent-ils ? Sommes-nous face à une épidémie ? Personne ne le sait et cela n’a pas d’importance. Le suspens tient le spectateur en haleine.

Au second degré, le film est d’abord un violent pamphlet contre Georges W. Bush et sa politique militaire en Irak suite aux attentats du 11 septembre 2001. D’ailleurs, le personnage de Kaufman campé par un Denis Hopper au meilleur de sa forme a une réplique plus qu’explicite à ce sujet. Ensuite, Land of the dead (le territoire des morts) critique violemment la société dans laquelle nous vivons :
les puissants refusent de reconnaître la misère des plus pauvres.
Ils sont persuadés que s’ils n’y pensent pas, tout va bien. Cette métaphore est l’essence même du film.

Casting

Réalisateur George A. Romero

Riley : Simon Baker

Slack : Asia Argento

Kaufman : Dennis Hopper

Cholo : John Leguizamo

Charlie : Robert Joy

Pillsbury : Pedro Miguel Arce

Big Daddy : Eugene Clark

Pretty Boy : Joanne Boland

Foxy : Tony Nappo

Numéro 9 : Jennifer Baxter

Le boucher : Boyd Banks

Scénariste : George A. Romero

Producteurs : Mark Canton, Bernie Goldmann et Peter Grunwald

Production : Universal Pictures, U.S.A.

Compositeurs : Reinhold Heil et Johnny Klimek

Directeur de la photographie : Miroslaw Baszak

Producteur exécutif : Steve Barnett et Neil Canton

Chef monteur : Michael Doherty

Pan Européenne Edition (France)