L’Intranquille – Avis +


Voici Beyrouth, 30 ans après la fin de la guerre civile. Quelques mois avant l’apocalypse.

Liban, 2020, le pays vit dans une paix relative. Cela fait trente ans que les différentes factions se sont mises d’accord pour cesser de se combattre, afin de se partager les ressources du pays.

Samar, jeune auteur de BD, fréquente le milieu queer, principalement dans la zone industrielle de Karantina où se situent plusieurs espaces dédiés à l’art (pas loin de la banlieue et des fosses communes où sont enterrés les corps des victimes de la guerre civile).

Les LGBT évoluent au sein d’un underground qui est toléré (en apparence). Mais régulièrement, la police effectue des raids pour préserver la morale, à moins bien sûr que ce soit pour détourner la population des vrais problèmes.

Parmi ceux-ci, signalons un navire qui a été autorisé à entrer dans les eaux de Beyrouth et à jeter l’ancre, bien qu’il soit chargé de matières très explosives.

Dans quelque temps, la cargaison de 2 750 tonnes de nitrate d’ammonium explosera avec une puissance équivalente à 1⁄10 de la bombe atomique ayant détruit Hiroshima en 1945.

De cet événement, il n’en sera pas question dans cet ouvrage allégorique. La menace de l’explosion contribue efficacement à élaborer une ambiance de peur qui pèse sur les Libanais.

Fiche technique

Format : broché
Pages : 168
Éditeur : Casterman
Collection : écritures
Sortie : 15 septembre 2021
Prix : 20 €