Jeunesse éternelle aux Halliennales : Lise Syven

La jeunesse éternelle, en voilà un thème qui inspire hommes comme femmes ! Les grands manitous des Halliennales vous invitent le 6 octobre à vivre dans l’imaginaire éternel de leurs auteurs-invités. Voilà donc un portrait Chtinois pour mieux les connaître, avant d’aller les saluer à Hallènes-Lez-Haubourdin !

Onirik : Si vous étiez un végétal ?

Lise Syven : : Un érable du japon, un Orange Dream pour être précise. Il aime l’ombre, ce n’est pas un arbre pour la lumière. Au printemps, ses feuilles sont un peu orange, mais à l’automne, elles sont presque rouges, tant le orange est vif. J’ai toujours trouvé que les érables avaient un côté magique, presque surnaturel, comme s’ils venaient d’un autre monde. Et je les trouve aussi beaux que propices à la rêverie.

Onirik : Si vous étiez un minéral ?

Lise Syven : Du sel. Le sel est un peu partout : dans la mer, dans notre sueur (so glamour), et il est incontournable en cuisine. On s’habitue à sa présence, on l’oublie, mais au final, sans lui, beaucoup de plats manqueraient de saveur.

Onirik : Si vous étiez une éternité, laquelle ?

Lise Syven : Je serais l’éternité immobile. Celle qui voit le monde tourner autour d’elle, changer, muer, comme un spectacle sans fin de marionnettes. Petite, je croyais que j’étais l’une de ces marionnettes et cela m’effrayait. J’imagine cependant que comme tout spectacle, il finirait par me lasser…

Onirik : Si vous étiez un être immortel ?

Lise Syven : Je serais Merlin(e), mi-humaine et mi-démone (donc forcément immortelle, selon moi) : j’en saurais plus que n’importe qui sur la nature, j’aurais parcouru les lieux de légende, j’aurais accès à un immense pouvoir et je finirais par me retirer hors du temps pour fumer la pipe. Ou bien, je me mettrais en quête du dernier des dragons afin de ramener son espèce à la vie.

Onirik : Parmi le bestiaire de l’imaginaire, quel est l’immortel que vous aimeriez croquer (au sens propre et/ou figuré) ?

Lise Syven : Une licorne, et au figuré ! Je ne mange pas de cheval, encore moins d’animal mythique. Mais la licorne est probablement la première figure immortelle à m’avoir fait rêver.

Onirik : Si vous étiez un plaisir que vous souhaiteriez éternel ?

Lise Syven : La lecture ! Pour moi, c’est un plaisir merveilleux. Je pourrais passer mes journées dans les livres, sans jamais les refermer. C’est mon hobby préféré en vacances : je mets sur pause mon cerveau et je plonge à cœur perdu dans une histoire, avec l’espoir de vivre une aventure.

Onirik : Dans le mot jeunesse, il y a jeûne : y a t-il un aliment, un plat dont vous pourriez vous passer facilement ?

Lise Syven : Les bonbons, si ça compte comme un aliment. Je ne suis pas un bec sucré !

Onirik : Au contraire de ce qui est éternel, quelle est votre actualité toute fraîche durant les Halliennales ?

Lise Syven : Aux Halliennales, je dédicacerai pour la première fois mon dernier roman, À un cheveu, dont la sortie est prévue pour le 19 septembre ! Il sera tout juste sorti, et c’est un vrai plaisir que de le signer pour la première fois durant ce merveilleux festival !

En quelques mots, il s’agit d’une comédie où le héros, un lycéen en terminal atteint de calvitie précoce, décide de porter un postiche pour jouer les beaux gosses : il n’imagine pas dans quels ennuis il va se fourrer ! C’est drôle et un peu féroce. 😉

Onirik : Que pouvez-vous dire aux visiteurs qui iront vous voir sur votre stand, vous voler (ou acheter !) une part d’éternité ?

Lise Syven : Je suis très bavarde, je raconte beaucoup de bêtises, mais c’est parce que je suis toujours ravie de faire des rencontres. J’aime raconter les histoires de mes livres. La plupart renferment de la poussière d’étoile, beaucoup d’humanité et un soupçon d’espoir. N’hésitez pas à passer me saluer !