Inland Empire – Avis +/-

Synopsis

Nikki, une actrice dans le mari est mafieux obtient le rôle important, le premier de sa carrière, et tombe sur Devon, star tendance dragueur bad boys. Pour leur collaboration, ils tournent le remake d’un film inachevé autour de 1947, un conte tzigane polonais. Or, la précédente réalisation était maudite : les deux acteurs principaux ont été cruellement assassinés. Bienvenue dans l’histoire de l’histoire.

Avis de Cécilia

Au-dessus, vous lirez le synopsis [[Donc, très simplifié afin que le cinéphile puisse appréhender l’histoire !]]). Face à l’écran, c’est un tout autre problème. Inland Empire est très obscur, genre inintelligible. On trouve, en vrac et dans le désordre, des lapins, une légende polonaise maudite, une chorégraphie disco [[The Locomotion]] effectuée par des prostituées sous les spot lights d’une salle de séjour, des amants maudits et des meurtres. Et, là, je résume le résumé. Le film ressemble donc à du grand n’importe quoi. Quand à l’histoire [[L’histoire ? quelle histoire ?!!!?]], elle est encore plus confuse que d’habitude. Et ce n’est pas peu dire.

Une bonne partie du langage filmique est similaire à Twin Peaks (1992), également réalisé par David Lynch. L’ambiance, la photographie, la lumière et la musique sont vraiment très ressemblantes. Certains détails du décor (dont le rideau rouge) et certains personnages (dont celui au langage particulier) reviennent également. En parlant des protagonistes, certains apparaissent et disparaissent on ne sait ni où, ni comment et encore mois pourquoi.

Par ailleurs, le long-métrage est inquiétant et énigmatique. Ses personnages sont troubles et mystérieux. L’espace-temps y est complètement différent. C’est encore un Lynch très mystique, avec des questionnements sur le bien et le mal, pas dans le sens judéo-chrétien mais plus universellement, un peu comme un des concepts humains fondamentaux.

La réalisation est chaotique : les gros plans agressent l’espace vital du spectateur. La construction ressemble à un making-of. Les dialogues sont complètement décousus. Certains passages sont filmés en clair-obscur comme dans un rêve qui reflète l’imaginaire complexe et touffu de David Lynch. Comme les autres « vrais » films de ce dernier, Inland Empire [[L’empire intérieur du réalisateur ?]] ressemble à Alice aux pays des merveilles, de Lewis Carroll. Sans queue, ni tête. Aux spectateurs de comprendre ce qu’ils peuvent ou interpréter comme ils le sentent.

Fiche Technique

Genre : Euh ?!!!? Film de David Lynch, ça va comme genre ?

Avec Laura Dern, Justin Theroux et Jeremy Irons

Durée : 173 minutes

Année de production : 2006

Titre original : Inland Empire

Date de sortie : 7 février 2007