Et si c’était vrai…

Alors que David s’installe dans le logement qu’il vient de louer, une jeune femme, Elizabeth, apparaît soudainement, affirmant que cet appartement est le sien. David pense d’abord avoir affaire à un malentendu… jusqu’à ce qu’Elizabeth disparaisse aussi mystérieusement qu’elle était apparue. Cette dernière commence à apparaître et à disparaître à volonté. Convaincu qu’elle est un fantôme, David tente d’aider Elizabeth à passer de « l’autre côté ». Mais celle-ci est certaine d’être encore en vie.

Plusieurs questions préoccupantes me perturbèrent à la sortie du roman : pourquoi un roman de gare remporte-t-il un succès si phénoménal ? Pourquoi les critiques de Et si c’était vrai ont-elles été si élogieuses ? Imaginez à quel point je marchais à reculons pour visionner le film. Mais, heureuse surprise, ce dernier est vraiment une bonne comédie romantique. Malgré le changement de prénoms des protagonistes (les a-t-on américanisés pour plus de facilité ?), le long-métrage est fidèle au livre. Dans le cadre cinématographique, Et si c’était vrai… devient ainsi un excellent scénario. C’est très surprenant. L’histoire que je prenais pour médiocre prend toute son ampleur. Le duo d’acteur est magnifique de vérité. En particulier Reese Witherspoon que j’avais adoré dans les deux opus de Legally Blond (La revanche d’une blonde et La blonde contre-attaque).
Parfois, un écrivain se trompe de voie. Marc Lévy devrait être scénariste.

Titre original : « Just like heaven »

Date de sortie : 23 Novembre 2005

Avec Reese Witherspoon, Mark Ruffalo et Donal Logue

Durée : 1 heure 35 minutes

Année de production : 2004