Eowyn Ivey

Ancienne journaliste, Eowyn LeMay Ivey a grandi en Alaska, où elle vit toujours entourée de ses deux filles et de son mari et où elle exerce actuellement le beau métier de libraire à Palmer. Son merveilleux prénom lui vient d’un personnage du Seigneur des Anneaux de J. R. R. Tolkien, sa maman est une très grande fan.

Avec La Fille de l’Hiver, Eowyn Ivey entre dans la cour des grands, dès son premier roman. Auparavant, elle avait déjà publié des essais ou des nouvelles dans le London’s Observer Magazine, le Sunday Times Magazine, ou encore l’Alaska Magazine.

Pour son premier roman, Eowyn s’est inspirée des conditions de vie rude qu’elle connait bien en Alaska, notamment son côté rural, simple et au coeur de la nature, où elle élève ses filles, entourée d’ours, de morses et de caribous. Son mari est biologiste, spécialisé dans le domaine de la pêche.

Chez elle, on coupe le bois soi-même, on cultive son jardin, on chasse et on pêche, on vit au rythme des saisons, et ces activités vitales occupent une bonne partie de ses journées.

Très très chaleureuse et adorable, la jeune femme a répondu avec beaucoup d’enthousiasme à quelques unes de nos interrogations, notamment sur son succès et le changement de vie que cela a entraîné. Le festival America a été l’occasion pour toute sa famille de faire un véritable tour du monde, de la Nouvelle-Zélande à Paris, en passant par Londres.

Il lui tarde de se lancer dans l’écriture de son second roman, qui sera très différent du premier. Pour elle, même si elle s’est attachée aux personnages, celui-ci est achevé, elle passe à autre chose.

Elle a mis beaucoup d’elle-même dans son livre, il y a une part d’elle dans chaque personnage. Cela a été un fantastique exercice que de mêler son expérience de vie en Alaska avec l’univers des contes de fées, omniprésent dans son histoire. Elle s’est parfois étonnée de la tournure que prenaient les personnages, qui semblaient par moments évoluer indépendamment d’elle.

Un immense merci à Eowyn Ivey, véritable soleil de neige, dont le sourire radieux a illuminé le Festival.

Crédit photo : Claire Saim pour ©Onirik.

Son Blog

Page Facebook