Entretien avec Marc-Louis Questin

Présentez-vous en quelques mots ?

J’ai une formation de journaliste. Par ailleurs, je suis écrivain depuis toujours. Je rédige des romans, des essais, des nouvelles et des poèmes. Je m’intéresse à tout ce qui se rapproche aux mouvances celtiques, druidiques et chamaniques ainsi qu’à la musique et à la musicothérapie. Depuis quelques années, mon travail s’axe particulièrement sur le fantastique et son lien avec des réalités comme l’occultisme.

J’ai été agent littéraire et démagnétiseur pendant 12 ans. J’ai également entamé des études de médecine chinoise (10 ou 15 ans d’étude) que je n’ai pas poursuivies car à cause de leur difficulté. Pendant une séance, le praticien ne touche pas. Une séance peut durer de 30 à 45 minutes avec des séances de sophrologie et de détente. Je dirige également le magazine la salamandre.

J’aime beaucoup Nietzsche et j’accorde beaucoup d’importance à la volonté : l’important, c’est de savoir ce qu’on le veut et les gens ne savent pas toujours.

Parlez-nous de votre dernier ouvrage.

Mon dernier livre s’appelle ces hommes aux pouvoirs exceptionnels aux éditions trajectoires [[parution en mars 2007]]. Je reprends mes idées récurrentes sur le chamanisme auxquelles j’ajoute mes idées sur le vampirisme et l’immortalité. Je travaille beaucoup l’aspect « durée de vie » (nutritionniste). Je suis sans doute marqué par ma formation orientale et extrême-orientale à travers la voie du samouraï et le zen [[En fait, il écrit principalement sur une philosophie de vie qu’il a développée au fil du temps. Il est surtout un littéraire et s’orientait vers l’enseignement de la philosophie.]].

Quels sont vos projets ?

Je suis superstitieux comme tous les écrivains. Mais, j’essaie de lutter contre cette tendance.

Donc mon projet !!! Je prévois pour 2008 un écrit sur la Wicca. Je suis très ambitieux sur le sujet car je souhaite rédiger le livre francophone le plus complet sur le thème. D’abord, il existe peu d’ouvrages en français. Et puis, on dit souvent n’importe quoi sur la wicca. On oublie par exemple le côté luciférien et païen de l’affaire. Ce travail est la conséquence directe de mes centres d’intérêt et de mes convictions. Par ailleurs, j’ai été druide pendant un certain temps. J’ai quitté cette pratique car l’accès à la magie et au féminin comme égale du masculin en était absent à l’instar de beaucoup de domaines alors que ce n’est pas le cas dans la Wicca.

Le mot de la fin.

L’essence de la vie, pour moi, c’est le rythme. Et chacun doit trouver sa musique intérieure. Chacun a un rôle a joué sur cette terre.