Dora et la Cité perdue – Avis +

Présentation officielle

Après des années à explorer la jungle avec ses parents, Dora se prépare à vivre l’épreuve la plus difficile de sa vie : l’entrée au lycée ! Son âme d’exploratrice ressurgit quand elle doit voler à la rescousse de ses parents en danger.

Accompagnée de son fidèle singe Babouche, de son cousin Diego et de nouveaux amis hauts en couleur, Dora embarque dans une folle aventure qui l’amènera à percer le mystère de la Cité d’or perdue.

Avis de Hirone

Dora et Diego vivent de superbes aventures dans la jungle jusqu’à leurs 6 ans. Ils sont cousins, mais aussi meilleurs amis. Cependant, Diego va déménager pour la ville, laissant Dora. Dix ans plus tard, les parents de Dora vont partir en exploration pour trouver la cité perdue de Parapata. Ils partiront seuls, Dora devant, elle, rejoindre la famille de Diego en ville. Adepte de l’exploration, connaisseuse des animaux sauvages et dégourdie, la jeune Dora va affronter ce qu’il y a de pire au monde en matière de faune : le lycée.

L’adolescente est décalée dans ce nouveau monde qui s’offre à elle. Diego lui demande de faire profil bas, mais la jeune fille ne peut pas faire semblant d’être une autre personne. Elle s’affirme, reste elle-même, même si ça ne plaît pas aux autres.

Ne rentrant pas dans le moule, elle ne se fait pas accepter, mais ça ne l’empêche pas de garder la tête haute. Dora est aussi en constant contact avec ses parents, jusqu’au jour où la communication se coupe. Dora s’inquiète, mais elle a confiance en eux. Cependant elle ne s’attendait pas à se faire enlever par des mercenaires, elle, son cousin et deux camarades de classe, Randy et Sammy. Ainsi accompagnés de leur sauveteur, Alessandro, le groupe se retrouve à partir sur les traces des parents disparus.

Dora et la cité perdue ne brille pas par son scénario, qui n’est pas vraiment surprenant, mais il a cependant le mérite d’être un divertissement agréable. On se demandait ce que pouvait rendre une adaptation de ce dessin animé pour enfant, où l’héroïne à la coupe au carré nous regardait pour nous dire comment se prononçaient les mots. Le pari qui a été fait est remporté, le réalisateur n’a pas balayé toute l’oeuvre originale. Certes il a vieilli les personnages, mais il a gardé un grand nombre d’éléments cartoonesques. C’était un choix risqué, mais ça fait mouche. Oui, Chiper est bien présent et c’est un personnage (presque) essentiel au scénario, Babouche est également là et communique avec Dora et même si les effets spéciaux ne sont pas crédibles, c’est sympa de les avoir.

Cette dernière, incarnée par Isabela Moner, est parfaite, une sexualisation à outrance du personnage était à craindre et finalement, ce n’est absolument pas le cas. Dora est une adolescente dynamique et adorable qui n’a pas froid aux yeux, elle garde une belle touche de naïveté et de gentillesse. Dora n’a pas l’habitude du monde moderne et encore moins du monde citadin, ainsi sa présence provoque de nombreuses scènes amusantes. C’est également le cas lorsqu’elle retrouve son élément et à l’inverse, les autres sont complètement dépassés et perdus par la situation. Certes, chacun remplit un cliché, l’intello, le geek, le loser, mais ils ont droit à leur part de grandiose, de réussite et de phrases percutantes.

Sur l’aventure, comme cela a été dit, il n’y a pas de surprise, ni de choses choquantes, mais on s’amuse bien à les voir déambuler dans la jungle et être toujours (ou presque) propres comme des sous neufs. La traversée de la jungle est presque absurde à certains moments, mais il n’empêche, Dora et la cité perdue arrive à nous faire retomber en enfance et il fait rire les plus jeunes. L’humour est bien présent et il arrive à nous faire oublier de nombreuses incohérences ou facilités scénaristiques.

Le film n’est clairement pas exceptionnel et ce n’est pas le film de l’année, mais il se révèle finalement être beaucoup plus agréable que prévu même s’il a quelques petites longueurs. Dora et la cité perdue est un divertissement qui plaira aux plus jeunes et qui arrive quand même à faire glousser les plus âgés (on l’assume).

Fiche technique

Sortie : 14 août 2019
Durée : 100 minutes
Avec : Isabela Moner, Michael Peña, Eva Longoria, Jeffrey Wahlberg, Nicholas Coombe, Madeleine Madden, Eugenio Derbez…
Genres : aventure, famille
Distributeur : Paramount Pictures France