Doom – Avis +

Une équipe de Marines dirigée par Sarge (The Rock) se rend par le biais d’un portail interstellaire sur la planète Mars où des chercheurs ont disparu après avoir pu lancer un dernier message affolant.

Arrivés sur la planète rouge, les hommes de Sarge accompagnés par une jeune archéologue (Rosamund Pike, touchante) et dirigés à distance par un cul-de-jatte monté sur roulettes (Dexter Fletcher), fouillent les couloirs et différentes salles à la recherche d’indices permettant de retrouver les scientifiques. L’équipe de soldats est hétérogène au possible : le sociopathe croyant (Ben Daniels), le petit nerveux plus dégénéré que musclé (Richard Brake), le gros black hyper combatif (Deobia Oparei), le petit jeune dont c’est la première mission (Al Weaver) et le héros au passé douloureux qui se reprendra à temps pour la rédemption (Karl Urban, Eomer dans LOTR).

Réalisé par Andrzej Bartkowiak, le film est efficace, bien tourné, bien dirigé et sans excès de caméra, comme c’est maintenant l’habitude. On a plaisir à retrouver The Rock en chef implacable et fidèle au corps de marine, « quoi qu’il en coûte ». Karl Urban (Grimm) arrive à donner à son personnage de héros ce qu’il faut en sensibilité et héroisme pour rendre son personnage notable et Rosamund Pike réchauffe comme il faut son rôle de blonde glaciale.

Si on est loin d’un film d’horreur stressant (comme le ressemblant Ghost of Mars de Carpenter) qui aurait trouvé pourtant un public acquis, on s’étonne de la bonne qualité de l’ensemble. C’est une bonne surprise. Les cinq minutes du film qui calquent le jeu vidéo sont réjouissantes et suscitent l’enthousiasme du public.

La mollesse des scènes côté angoisse laisse penser à une auto-censure et, pourquoi pas, à un director cut, soyons optismiste. Mais cela permet d’élargir l’audience qui verra un film d’action plus classique et moins « horrifiant » que ses grands frères (Alien 2, Resident Evil, etc.)