Présentation officielle
Dans les années soixante, Bébé passe des vacances familiales monotones jusqu’au jour où elle découvre qu’un groupe d’animateurs du village estival forment un groupe de danse. Pour la jeune fille sage, c’est le début de l’émancipation grâce au « dirty dancing », cette danse ultra-sensuelle et la rencontre avec Johnny Castle, le professeur de danse.
Avis de Valérie
Souvent considéré comme un divertissement facile, Dirty Dancing a su pourtant captiver des générations de spectateurs. Outre l’alchimie entre Patrick Swayze et Jennifer Grey, il y a un fort contexte social pour un divertissement basé sur la danse qui sort des salons.
1963, c’est pourtant les prémices des révolutions sociétales et sexuelles qui ont défini notre société actuelle. Et la créatrice du scénario (aussi productrice) avait à coeur de ne pas différencier le plaisir viscéral de la danse à celui plus intellectuel apporté par le moteur qu’est la jeune Baby.
Car l’histoire est celle de Baby, comme tout le monde l’appelle, une jeune fille qui a des ambitions économiques, pour la paix. À la demande de son père, elle suit sa famille dans un lieu paradisiaque dans les Catskills. Cette pension de vacances familiales est clairement connotée pour des Américains moyens de confession juive. Le petit personnel est pauvre et ne sert qu’au plaisir des vacanciers.
Baby remarque cette différence sociale et tente de s’approcher d’eux, pétrie de ses bonnes résolutions d’un monde pacifiste et plus juste. Et en ouvrant pour la première fois la porte de leur pièce commune, découvre cette manière très suggestive de danser, appartenant aux plus pauvres… bien loin du fox-trot des salons cossus.
Si l’histoire est connue, la revoir en version restaurée et en HD permet de s’attacher à une foule de petits détails qui prouvent à quel point tout a été réfléchi et pensé. De plus, on apprécie la qualité de l’interprétation des acteurs, notamment Jennifer Grey que l’on remarque bien plus fine que dans nos souvenirs.
Bien sûr, le plus de cette nouvelle sortie est les bonus associés. Sachez qu’il y a deux possibilités. Le DVD avec quelques bonus classiques mais très intéressants (dont le passionnant document sur les 30 ans du film, avec des commentaires de Eleanor Bergstein que l’on chérira longtemps !), et le DVD + Blu ray avec les suppléments combo.
Nous n’avons reçu que la première version qui nous a totalement régalés. Mais nous ne pouvons que vous conseiller le deuxième choix, car les bonus sont vraiment exceptionnels, et nous avons tous envie d’avoir plus de Dirty Dancing dans nos vies !
C’est un coffret indispensable à tout fan, mais également une idée cadeau facile qui plaira énormément aux membres de votre entourage. N’oubliez pas que ce film a inspiré autant de filles que de garçons, et a généré de nombreuses vocations parmi les danseurs, dont certains participent actuellement à Danse avec les stars !
Fiche Technique
Avec Patrick Swayze, Jennifer Grey, Jerry Orbach, Cynthia Rhodes, Jack Weston…
Audio : anglais (Dolby Digital 5.1), français (Dolby Digital 5.1)
Sous-titres : français
Région : 2
Disques : 1 (et 2 pour la version DVD + Blu Ray)
Studio : ESC Editions
Sortie du DVD : 20 novembre 2018
Prix : 12,99 € et 19,99 €
Bonus
– Génération Dirty Dancing : totalement inédit
– Joyeux 30ème anniversaire Dirty Dancing : exclusif
– Entretien exclusif avec Patrick Swayze : exclusif
– Entretien avec l’actrice Jennifer Grey
– Commentaire audio de la scénariste et coproductrice Eleanor Bergstein
Bonus Suppléments combo
– Génération Dirty Dancing : totalement inédit
– Joyeux 30ème anniversaire Dirty Dancing : exclusif
– Pension Kellerman : Redécouvrez les décors du film : exclusif
– Entretiens avec l’équipe du film : exclusif
– Karaoké Chansons Cultes : Hungry Eyes/ She’s Like The Wind/ (I’ve Had) The Time Of My Life : totalement inédit
– Cours de danse de Dirty Dancing : exclusif
– Quizz Dirty Dancing : Phrases cultes : totalement inédit
– Scènes coupées
– Scènes alternatives
– Scènes versions longues
– Essais/ Répétitions filmées
– Commentaire audio de la scénariste et coproductrice Eleanor Bergstein